Un château de famille doit être vendu, prétexte à retrouvailles, nostalgie et faux nouveau départ.

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Le jeune Ludovic (Filippo Timi) joue à l'acteur mais sans grande conviction. Non loin du tournage, il rencontre dans la forêt Louise (Valeria Bruni Tedeschi), de 20 ans son aînée, ancienne actrice venue pour s'occuper de la vente de sa demeure familiale, dernier joyau d'un empire industriel dilapidé par sa mère (Marisa Bruni-Tedeschi, la propre mère de Valeria). Y vit encore son frère Nathan (Louis Garrel, ex compagnon de Valeria) atteint du SIDA. Le frère et la soeur s'amusent à Barberousse dans les couloirs, rejouant une existence insouciante et fantaisiste d'enfants gâtés. De retour à son domicile, Louise trouve Ludovic devant sa porte. Il se fait éconduire. Elle cherche l'amour (et à tomber à tout prix enceinte) et lui à s'amuser mais. Pour finir, Ludovic s'installe chez Louise...

Valeria Bruni-Tedeschi tourne encore un film (le 3e) inspiré de sa propre histoire. Elle alterne avec brio les scènes tragiques (la souffrance du frère, la danse de Louise avec les chaussures du défunt) et ultra-comiques (celle où Louise glisse de l'eau bénite dans sa culotte ou s'accroche, dans une église, à une chaise sensée fertiliser les femmes, celle de la récolte de sperme pour l'insémination artificielle) mais le tout manque un peu de cohérence (peut-être en raison d'un manque suffisant de distance?) La musique du film émeut, comme "Che Bambola", superbe chanson de Fred Buscaglione.