Victor Young Perez Bulgarie, France, Israël 2013 – 103min.
Critique du film
Victor Young Perez
Tunis, 1929. Passionné de boxe dès son adolescence, Victor Perez rêve de combattre comme son frère Benjamin, surnommé Kid. Grâce à Léon Beillères, qui deviendra son manager, il quitte la Tunisie pour Paris où il deviendra le plus jeune champion du monde. Le début d’une carrière fantastique et d’une vie romanesque, traversée par son histoire d’amour avec la comédienne Mireille Balin, et qui se terminera dans un camp de concentration lors de la Seconde Guerre mondiale.
Hier propulsé par le succès phénoménal de L’Esquive d’Abdellatif Kechiche, le producteur Jacques Ouaniche est repassé sous les radars ; et son premier essai derrière la caméra n’y changera rien. Il y avait pourtant dans ce premier film ambitieux les ingrédients d’une grande œuvre romanesque : un biopic du boxeur Victor « Young » Perez, Tunisien juif devenu le plus jeune champion du monde avant d’être envoyé et tué en camp de concentration, avec l’ancien champion du monde Brahim Asloum dans son premier rôle au cinéma. Une formule en or dont le réalisateur ne tire rien de fameux, la faute à une mise en scène très banale qui flirte avec l’esthétisme bas de gamme, ainsi qu’un manque de finesse illustré par des dialogues calamiteux. Relativement bon car sobre, Brahim Asloum tire son épingle du jeu mais ne parvient pas à sauver Victor Young Perez de cet échec ordinaire.
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