Un politicien italien déprimé est remplacé par son frère jumeau maboul.

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Contesté de toutes parts, le secrétaire du principal parti de l'opposition en Italie, Enrico Oliveri (Toni Servillo), souffre d'un coup de déprime. Plutôt que d'affronter le problème, il disparaît de la circulation et se réfugie incognito à Paris, chez une ancienne flamme désormais mariée et mère d'une fillette, qu'il connut jadis à Cannes lorsqu'il était encore un jeune cinéphile averti. Pour palier à cette fâcheuse absence, son assistant retrouve le frère jumeau d'Oliveri, Giovanni Ernani (re-Toni Servillo), lequel a passé la majeure partie de sa vie en clinique psychiatrique, qu'il s'empresse à placer au poste d'Oliveri, en jouant sur le fait que les deux frangins se ressemblent à s'y méprendre. C'est ainsi que ce sympathique cinglé se retrouve à négocier avec les puissants de ce monde, conquiert la presse en un rien de temps et parvient même à faire remonter dans les sondages le parti politique, grâce à sa verve et sa joie de vivre...

Lorgnant du côté du classique de la comédie américaine Being There avec Peter Sellers, ce sympathique Viva la libertà avance la cocasse hypothèse que les cinglés issus de cliniques psychiatriques feraient de bien meilleurs politiciens que ceux actuellement en place. A la vue de la crise qui frappe le monde occidental pour cause de scandales politiques à répétition tous pays confondus, le spectateur ne tarde pas alors à adhérer à pareille considération.