A Girl Walks Home Alone at Night Iran , Etats-Unis 2014 – 100min.
Critique du film
A Girl Walks Home Alone at Night
L’étrange ville de Bad City abrite quelques âmes perdues. Arash observe la drogue ronger son vieux père, Atti se vend aux hommes du coin, tandis que Saeed, un dealer sans foi ni loi, règne sur la communauté. Mais rôde aussi dans les rues une mystérieuse jeune fille solitaire. Et derrière sa burka et ses yeux revolver se cache une créature sanguinaire : un vampire.
Le buzz qui entoure le premier film d’Ana Lily Amirpour a du sens : présentée comme le premier western spaghetti de vampire iranien, même si elle a été tournée en Californie, cette odyssée atypique en noir et blanc a de quoi attiser la curiosité. Ambiance insaisissable, décors industriels, mise en scène soignée, personnages qui renvoient à l’âge d’or hollywoodien, au rythme d’une bande son branchée : A Girl Walks Home Alone At Night se pense d’emblée comme un phénomène underground calibré pour les festivals. Le résultat oscille entre un charme envoûtant et une nonchalance artificielle, sans jamais parvenir à totalement convaincre puisque le scénario, qui glisse sans vigueur et sans soutenir de réels enjeux, importe moins que la forme. A défaut d'être mémorable et à la hauteur de sa réputation, l’expérience n’en demeure pas moins étrange et intéressante.
Votre note
Commentaires
Un film avec une atmosphère très particulière: sombre et une esthétique magnifique. Je ne suis pas fan de film de vampire (peut-être que ceux qui le sont ont moins aimé) mais le film dénonce des injustices de manière décalée et drôle. L'heroine doit bien se nourrir...
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement