CH.FILM

Dawn Allemagne, Israël, Suisse, Royaume-Uni 2014 – 95min.

Critique du film

Dawn

Critique du film: Geoffrey Crété

Palestine, 1947. Les Sionistes se battent pour la création d’un Etat juif en Palestine, alors sous mandat britannique. Parce que les autorités anglaises viennent d’arrêter et condamner à mort l’un des leurs, les membres de la résistance proposent de l’échanger un officier britannique, qu’ils ont fait prisonnier. Le temps d’une nuit tendue, les insurgés attendent les résultats de la négociation, sachant qu’ils devront exécuter leur prisonnier à l’aube si leur ami est pendu.

Basé sur le roman du prix Nobel de la paix Elie Wiesel, le film de Romed Wyder a sans surprise de nobles intentions : il questionne une fois de plus le conflit israélo-palestinien, à travers le personnage d’un jeune résistant qui pose un regard moins extrême sur les choses, et sert ainsi de balise au spectateur. Mais l’intention ne fait pas le film, et Dawn manque cruellement de nerfs, de tension, de cinéma même. Théâtral dans le mauvais sens du terme, le film peine à susciter l’émotion, à donner vie aux questionnements évidemment passionnants, si bien qu’il laisse une impression désagréable face à ces grosses ficelles, qui procurent plus d’ennui que d'efficacité.

15.02.2024

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 8 ans

En 1947, les Britanniques tiennent la Palestine sous mandat et affrontent la lutte armée en faveur d’un Etat juif. Alors que les Anglais condamnent un membre de la résistance, les sionistes enlèvent un officier en représailles et proposent un échange. Le destin des prisonniers se jouera avant l’aube.

Adaptation d’un roman d’Elie Wiesel, ce huis-clos resserré, qui oscille entre cinéma et théâtre, s’interroge sur la fragile limite distinguant terrorisme et résistance. Tuer un homme, même pour une idée, signifie tuer un homme.
(7/10)

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cinephile Biel

il y a 9 ans

Je trouve les acteurs forte, la tension haute, et la dilemna magnifique. Souviens-vous que en 1947, la Brittanique etait en controle de Palestine de fin de premiere guerre mondiale. La lutte anti-colonial, on comprends. Mais de tuer un prisonier, sang-froid?
En plus, Joel Basman incarne Elisha/Elie Wiesel comme un ange - innocent rescapé de camp de concentration, Basman joue la role finement, et nous amene dans la ballet de manipulation par ces amis. Il rendre comprehensible la seduction de jeunes aujourd'hui dans les lutte contre les injustices - par les moyennes injustes.
Il faut voire, et discuter.Voir plus


Joe1970

il y a 9 ans

Un film brillant et fort qui sort enfin en salle!


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