Interné dans un hôpital psychiatrique depuis sa romance ratée avec Mary Swanson, Lloyd Christmas reçoit régulièrement la visite de Harry Dunne, qui refuse d’abandonner son meilleur ami. Mais après vingt ans, il découvre que Lloyd n’est pas malade : il a mis en scène cette plaisanterie pour le piéger. Leurs retrouvailles sont néanmoins entachées par une triste nouvelle : Harry a un grave problème de santé, et a besoin d’un rein pour survivre. Parce que Lloyd refuse de lui donner le sien, ils partent à la recherche de la fille que Harry a eu avec une conquête de jeunesse, qu’il n’a jamais connu, mais qu’il veut désormais appeler à l’aide…

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A l’heure où Hollywood prépare les retours de Star Wars et Jurassic Park, l’étendue du pouvoir de la nostalgie est à questionner. En l’occurrence, au rayon de la comédie, Dumb et Dumber To en démontre les limites avec une suite accessoire au film culte de 1994 : même duo, même formule, même humour régressif, saupoudré de références branchées – Bill Murray en cuisiner à la Breaking Bad. Le spectacle évoque moins le cynisme hollywoodien que la débilité absolue, illustrée par une suite de scènes plus ou moins inspirées, dominées par le visage irrésistible de Jim Carrey. Demeure toutefois l’impression d’avoir vu un film inutile, trop classique dans sa folie, qui prouve que l’âge d’or des frères Farrelly (Mary à tout prix) est définitivement derrière eux.