Terre battue Belgique, France 2014 – 95min.
Critique du film
Terre battue
Licencié d’une grande enseigne de magasins de vêtements, Jérôme se retrouve livré à lui-même. Face à sa femme Laura, qui se détache peu à peu de lui, il tente de retrouver une raison de vivre en essayant de fonder sa propre entreprise. Comme lui, leur fils Ugo, 11 ans, n’a qu’une chose en tête : passionné par le tennis, il s’entraîne en rêvant de devenir professionnel. L’arrivée de matchs importants, ainsi que le départ de Laura, va chambouler la vie de Jérôme et Ugo.
De quoi parle le premier film de Stéphane Demoustier, frère de la comédienne Anaïs ? D’une séparation, d’un homme sans repère, d’une femme en pleine renaissance, d’un père et son fils, mais aussi d’un monde qui utilise la compétition et la concurrence comme moteurs. De ce vaste champ dramatique, le réalisateur ne sait que faire : Terre battue hésite, avance à tâtons, ne décide à aucun moment quelle direction il emprunte, ni où se situe le cœur de l’histoire. En résulte la désagréable impression que le film ne raconte peu ou pas grand chose, alors même qu’il offre de belles scènes – Olivier Gourmet qui avoue son amour des supermarchés, ou encore la tournure que prend l’arc du fils, interprété par Charles Mérienne.
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