The Riot Club Royaume-Uni 2014 – 107min.

Critique du film

The Riot Club

Critique du film: Geoffrey Crété

Oxford, bastion de l’aristocratie britannique. Depuis des générations, l’élite des élites se regroupe dans le Riot Club, un cercle très privé réservé aux étudiants les plus riches, cultivés et audacieux. Pour renforcer leurs rangs, les membres décident de recruter deux nouveaux éléments : l’introverti Alistair Ryle et le charmeur Miles Richards, diamétralement opposés. Mais la première soirée officielle, célébration incontournable de l’héritage du Riot Club, vire au cauchemar.

Après Une éducation avec Carey Mulligan et la romance Un jour avec Anne Hathaway, la réalisatrice danoise Lone Scherfig renverse la vapeur et plonge dans le monde très masculin d’Oxford. Armé de la pièce de théâtre Posh de Laura Wade, la réalisatrice filme la violence en sommeil d’une génération, d’un milieu social et d’un système. Sur le papier, The Riot Club promet beaucoup de choses ; à l’écran, le résultat est moins percutant que prévu, la faute à une mise en scène sans grande intensité et une narration maladroite, qui aurait gagné à sonder plus en profondeur ses personnages. Derrière sa belle gueule, Sam Claflin, révélé par Hunger Games, démontre en tous les cas une vraie présence.

19.02.2024

3

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Commentaires

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hoyt94

il y a 9 ans

L'idée est excellente, et le sujet est assez rarement traité. La scène "tarantinienne" du restaurant est grandiose. Toutefois, les personnages sont trop nombreux et donc bien moins approfondis qu'ils l'auraient mérité.


CineFiliK

il y a 9 ans

On éprouve un certain malaise ou pour ne pas dire un malaise certain face à cette illustration d'une jeunesse dorée anglaise en rage de devoir se retenir devant les moins privilégiés. Ô pauvres petits riches qui requièrent le droit de pouvoir boire, se goinfrer et se comporter sans une once de classe ! Le propos semble bien peu opportun en période de crise et le soufre annoncé n’explose jamais véritablement. Reste un arrière-goût désagréable, symptôme d’efficacité. Peut-être parce que le tout ne fait que refléter la décadence humaine.
4/6
https://cinefilik.wordpress.com/2015/01/07/the-riot-club-de-lone-scherfig/Voir plus


regis_m

il y a 9 ans

Le film se déroule en 3 parties :
- la présentation (classique), nous montrant de belles têtes dans le genre 'gars de la haute'
- l'unique scène d'illustration de ce que peut être une soirée délire de ce club où l'on touche au "spirituel" pour citer l'un des jeunes : alors ça se passe dans une salle de restaurant, les gaillards picolent, picolent, et picolent encore, et ça dégénère.
- puis survient rapidement la fin, risible et consternante.
Pour le côté "spirituel" des excès de table, je recommande Les Tontons Flingueurs ou la Grande Bouffe. Dans The Riot Club, il n'y a rien, pas de trame, pas de direction, pas de fascination non plus, c'est juste bête et vulgaire, sans enjeu, ça ne raconte rien et ça démontre encore moins.
A se demander pourquoi ce projet a pris forme. Pour le côté subversif ? Il arrive dans ce cas avec 50 ans de retard, se fait le spécialiste d'enfonceur de portes ouvertes, ne surprend en rien (quoi, les riches peuvent tout se permettre ? Naaaaan !), et en est même gênant dans sa mise en scène.Voir plus


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