Portugal, région de Uz. Une région montagnarde désertée par l’immigration. Seuls subsistent quelques dizaines de paysans, réunis dans le travail et quelques traditions locales. Alors, l’immuable cycle des 4 saisons et les travaux des champs dominent leur quotidien, le jeune berger Daniel rêve d’autre chose.

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Le titre signifie « Retour à la terre », et tout le projet du réalisateur João Pedro Plácido consiste à revenir, se rapprocher, et réécouter un monde oublié de presque tous. En l’occurrence : la région de Uz dans le nord du Portugal, qu’il avait exploré lors de vacances avec sa co-scénariste, et où sa famille avait vécu. La grande force de Volta à terra réside dans son aptitude à filmer, capter et éclairer ces hommes et femmes ordinaires, au quotidien pourtant extraordinaire tant il est loin du monde contemporain. C’est quasiment un voyage dans le temps que le film propose, avec ses traditions désuètes et ses paysages presque vierges, qui dessinent le portrait tendre et attachant d’une communauté menacée par le monde moderne. Néanmoins, Volta à terra ne va pas beaucoup plus loin que ces évidences, et ne tire de décor qu’un documentaire attendu.