Un documentaire intime sur Irvin D. Yalom, personnalité très respectée du monde de la psychanalyse, qui a vendu des millions de livres dans le monde entier, et rassemble des milliers de gens lors de ses conférences. La caméra de Sabine Gisiger s’immisce dans l’intimité de l’homme de 80 ans, de sa femme à ses enfants, de ses réflexions sur l’existence à sa perception des relations humaines.

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Yalom’s Cure se heurte à un mur : sujet passionnant ne signifie pas film passionnant. Parce qu’elle filme les grandes déclarations d’Irvin D. Yalom sur la vie, les confessions de sa femme et ses enfants sur sa personnalité et son passé, et utilise des images d’archive au cachet indéniable, la réalisatrice Sabine Gisiger semble convaincue qu’elle essaie de cerner l’homme derrière le personnage. Hélas, Yalom’s Cure se résume bien vite aux belles tirades du professeur, à ses formules littéraires et ses références à Kant ou Dostoievski. Sans jamais réellement parvenir à pousser les mots du psychanalyste jusqu’au spectateur, qui s’ennuie poliment malgré l’intérêt certain des thématiques abordées.