Mike Howell a une vie presque ordinaire. Employé d’une supérette dans une petite ville perdue des Etats-Unis, il noie ses idées de bande-dessinées dans les nuages de marijuana et rêve de surpasser ses crises d’angoisse pour demander en mariage Phoebe, sa petite amie. Mais derrière cette façade, Mike Howell n’est pas un garçon ordinaire. Et lorsqu’il se retrouve au cœur d’une spectaculaire chasse à l’homme lancée par la CIA, il va découvrir de bien étonnantes choses sur lui-même…

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Idée amusante : imaginer qu’American Ultra est une suite non-avouée d’Adventureland, beau film indé où Jesse Eisenberg et Kristen Stewart se donnaient la réplique en 2009. Passé leur coup de foudre post-ado, ils se seraient enterrés dans une morne existence, le cerveau anesthésié par les drogues pour voiler leur avenir incertain. Jusqu’à ce qu’un deus ex machina hollywoodien ne vienne redonner quelques couleurs à leur histoire pour transformer leur vie en film d’action Tarantinesque, calibré pour séduire les fans de Kingsman et Délire express. Aucune surprise donc de voir derrière la caméra Nima Nourizadeh, réalisateur de Projet X qui se démène ici pour composer une mélodie chaotique de séquences, punchlines, personnages et effets de style dans l’unique intention de nous persuader que son film est cool. La vérité : American Ultra a beau être parfois sympathique, il est globalement insignifiant et grossier, en plus d’être désespérant dénué d’imagination.