Belles familles France 2015 – 113min.

Critique du film

Belles familles

Critique du film: Geoffrey Crété

De passage à Paris, Jérôme Varenne, installé à Shanghai depuis plus de dix ans, rend visite à sa mère pour lui présenter sa fiancée, Cheng Li. Il apprend alors que la vente de la maison familiale, censée être réglée suite à la mort de son père, n’est toujours pas finalisée à cause d’un procès entre la mairie de la ville et l’acheteur potentiel, un ami d’enfance. Jérôme décide donc d’aller à Ambray pour tenter de régler l’affaire, sans se douter qu’il va remuer de vieux souvenirs et provoquer une crise dans son clan…

Il y a d’abord l’enthousiasme : celui de retrouver Jean-Paul Rappeneau, cinéaste rare de Cyrano de Bergerac et Le Hussard sur le toit, absent depuis le délicieux Bon voyage en 2003. Il y a aussi la déception : celle de ne pas retrouver cette énergie et cette vie qui donnent à son cinéma populaire une allure de grande valse romanesque, d’une force irrésistible. De cette histoire de famille pas très belle, le réalisateur de 83 ans ne semble pas trop savoir quoi faire : les scènes se suivent sans passion, autour d’une histoire de manoir et de rivalités trop banale pour être passionnante et trop courtoise pour être entraînante, malgré quelques dialogues au charme indéniable. Mathieu Amalric mène une troupe de stars (Karin Viard, Gilles Lellouche, Nicole Garcia, André Dussollier) dans leur zone de confort, avec une étincelle toutefois : Marine Vacth, révélation de Jeune et jolie de François Ozon, qui illumine Belles familles avec sa légèreté, sa fougue et son insolence sensuelle. C’est la moins connue du casting mais la vraie star d’un film sinon trop simple.

14.04.2024

3

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Commentaires

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image21

il y a 9 ans

Malheureusement un ratage total....il ne suffit pas de faire courir les acteurs ( par ailleurs tous mauvais ), pour insuffler du rythme à une comédie....


CineFiliK

il y a 9 ans

Après des années d’absence, Jérôme Varenne débarque à Paris pour quelques jours en compagnie de sa fiancée chinoise. A l’occasion de retrouvailles calamiteuses, sa mère et son frère lui apprennent que l’ancienne maison familiale est au cœur d’un conflit et n’a pu être vendue comme prévu. Décidé à régler l’affaire au plus vite, le fils prodigue se rend sur place dès le lendemain. Alors que les souvenirs de son père disparu refont surface, il croise la route de la jeune et jolie Louise qui va sans attendre affecter ses plans et prolonger son court séjour. Voilà douze ans que Jean-Paul Rappeneau jouait la discrétion comme s’il était parti pour un long et bon voyage. Le hussard se remet en selle et file au galop dans une histoire rocambolesque et personnelle. Les scènes sont courtes et orchestrée sur un rythme effréné grâce à un montage dynamique et soutenu. La chorale des acteurs s’efforce de respecter le tempo en courant et en parlant vite. L’agitation ambiante emballe le spectateur tout en prenant le risque de l’essouffler dans une intrigue ambitieuse mais pas aussi captivante qu’espéré. Quant à la fin miraculeusement heureuse, si elle rassure d’un côté, elle déçoit tout de même par la naïveté affichée.

Pensée du jour : famille, je vous hais… meuh

6.5/10
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magaga

il y a 9 ans

C'était long mais long mais long....
Sur joué grosses ficelles. Bof


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