Lorsqu’elle arrive de Suisse au Kurdistan d'Irak, Mira n’a qu’une idée en tête : retrouver son père. Celui qu’elle pensait mort serait en réalité vivant dans un petit village, comme le prouvent des lettres qu’elle a retrouvées. Aidé par Ramo, un jeune homme aux intentions mystérieuses, elle commence ainsi à réunir des indices et entame un voyage à la recherche de ses racines, dans un pays abîmé par la guerre et la violence.

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Retrouver sa terre d’origine et se trouver soi-même, découvrir l’amour et la guerre, avec en fond un soupçon de suspense et faux semblants : le film de Mano Khalil déroule un programme attendu au fil d’un road movie très cadré, qui traverse les paysages tour à tour sombres et lumineux (et surtout méconnus) du Kurdistan. Avec au cœur de l’intrigue une héroïne moderne, interprétée par la charismatique Manon Pfrunder, L’Hirondelle embarque le spectateur dans ce voyage ni surprenant ni audacieux, qui intéresse sans vraiment passionner. Il y a suffisamment de sincérité et humanité pour en faire un film bien sous tous rapports, qui a le mérite (lui aussi attendu) de mettre en lumière une situation et un pays globalement absents du cinéma.