À l’hôtel Transylvanie, l’heure est à la fête : Mavis, la fille du comte Dracula, se marie avec Johnny, le simple humain désormais adopté par la bande de monstres. De cet amour naît bientôt Dennis, mi-humain mi-monstre. Alors que les années passent et que Dracula observe son petit fils devenir adorable, Mavis et Johnny envisagent de déménager dans un endroit moins dangereux. Lorsqu’ils partent en voyage en Californie pour rendre visite aux parents humains de Johnny, Dracula décide de se lancer dans un voyage avec le Loup-garou, l’Homme invisible, la Momie, le Blob et Dennis, en espérant en faire un digne héritier de sa lignée monstrueuse…

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Un soupir. Voilà ce que suscite Hotel Transylvanie 2, suite incontournable du film à succès sorti en 2012 sur la famille, les amis et les ennuis de Dracula. Pas que cette deuxième aventure soit désagréable, ennuyeuse, ou même dénuée d’imagination : elle alterne avec un savoir-faire indéniable les scènes spectaculaires, les traits d’humour burlesques, les références destinées aux adultes et les bons sentiments inhérents au système hollywoodien, étalés le long d’une petite heure et demi au fort capital sympathie. Mais le film de Genndy Tartakovsky, comme ses concurrents futurs et passés, est simplement un vulgaire produit pré-mâché, pré-formaté, pré-pensé pour un public ciblé et conquis par avance – la preuve : Hotel Transylvanie 2 a démarré plus fort que le premier aux Etats-Unis, et Sony planche sans nul doute sur la suite de la franchise. D’où un désir irrésistible de bouder ce plaisir trop grossier et creux, plutôt qu’y céder sans le questionner.