Rock star, déesse de la musique… mais pas que. Entrée sur la scène musicale à la fin des années 60, d’abord en tant que chanteuse du groupe de rock psychédélique Big Brother and the Holding Company, Janis Joplin a marqué son époque grâce à sa voix inimitable et ses folles performances sur scène. Le film retrace le parcours mémorable de cette étoile filante, décédée à 27 ans.

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La face cachée et monstrueuse de la religion dans Délivrez-nous du mal et Prophet’s Prey, les adolescents piégés par la justice dans West of Memphis, les scandales sexuels étouffés par Hollywood dans An Open Secret : la réalisatrice Amy Berg a marqué et bousculé les esprits avec ses documentaires d’investigation choc. Le voir se frotter au mythe Janis Joplin dans un film consacré à sa courte mais flamboyante carrière a donc de quoi surprendre : pas de révélation ni de scandale, mais un portrait nuancé d’une icône inoubliable, dont la voix et les hurlements résonnent encore à travers le monde plus de quarante ans après sa disparition tragique. Avec l’attirail habituel (interviews des proches, variété des sources, témoignages poignants), Janis : Little Blue Girl dépouille l’icône pour montrer la femme, la fille, l’artiste, et l’être humain fragile derrière la voix démente. Un documentaire sans fausse note, qui plaira avant tout aux fans de la chanteuse.