Comme chaque année, le Noël de la famille Engel s’annonce catastrophique. Alors que Sarah se démène aux fourneaux pour retrouver la magie des fêtes avec son fils Max, sa fille Beth et son mari Tom, l’arrivée de sa sœur Linda et sa famille turbulente transforment les retrouvailles en cauchemar. Désespéré par l’ambiance, Max décide de déchirer sa lettre au père Noël, convaincu que la célébration est inutile. Mais lorsqu’une étrange tempête frappe le quartier et que d’étranges créatures font leur apparition, il va découvrir avec sa famille qu’il y a bien pire que les retrouvailles autour du dîner de Noël…

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Krampus n’est ni vraiment drôle, ni véritablement effrayant, et là repose son échec. Avec d’un côté des envies claires d’en faire un Gremlins (une satire sociale de l’Amérique traditionnelle, des créatures parfois plus drôles qu’effrayantes) et de l’autre, le désir de raconter une fable horrifique (la légèreté des débuts se transforme peu à peu en suspense premier degré), le film de Michael Dougherty se perd, incapable d’assurer le double service. Krampus promet beaucoup de choses mais n’en offre pas assez pour convaincre, et encore moins pour devenir une petite pépite culte. C’est d’autant plus dommage qu’il bénéficie d’un casting de premier choix (Toni Collette, Adam Scott) et d’un très beau design au niveau des créatures, qui en font une série B de qualité.