Mia madre France, Allemagne, Italie 2015 – 106min.
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Commentaires
CinéFilik est vraiment un bon critique.Tout à fait d'accord avec cet avis.
Un film d'une grande sensibilité, sonnant toujours juste ( sauf dans le film dans le film mais c'est voulu :-) ), avec des acteurs à couper le souffle.
Aurait largement mérité La Palme à Cannes
La critique ci dessous de CineFilik est parfaite. Film touchant, remarquable prestation de Margherita Buy et de Nanni Moretti, quelques longueurs quand même . À voir et surtout y réfléchir pour notre propre avenir familial.
Alors que le tournage de son film se complexifie, Margherita angoisse de plus en plus pour la santé de sa mère hospitalisée. La situation n’est guère optimiste. La fin semble proche. Comment y faire face ? Nanni Moretti tourne une nouvelle page de son journal intime en revenant sur la disparition de sa propre maman, il y a quelques années, alors qu’il réalisait Habemus papam. Entre autobiographie et autofiction, il prend quelque distance en choisissant un avatar féminin pour mieux revenir en tant que frère exemplaire de la réalisatrice, rôle qu’il aurait peut-être aimé jouer dans la vraie vie. Car, entre une vedette américaine incapable de retenir son texte – John Turturro à la hauteur, drôle et touchant –, un ami avec lequel elle préfère rompre, une fille qui se cherche et une mère à l’agonie, Margherita perd pied et se laisse submerger à l’image de son appartement. Redoutant l’irrémédiable, elle se réfugie dans le travail et l’illusion cinématographique, exigeant de son acteur, sans vraiment comprendre comment et pourquoi, qu’il demeure à côté de son personnage : "Ramenez-moi dans la réalité !", vocifère-t-il pourtant en retour. Moretti en profite également pour s’interroger sur la transmission et la mémoire : celle qui nous échappe de par la vieillesse ou la maladie, celle qui revient sous forme de souvenirs que l’on imaginait oubliés et celle qui marquera les autres après leur avoir dit adieu. Une fois mise en place, sa réflexion n’en est que plus belle et bouleversante.
Pensée du jour : quelle trace laisserons-nous demain ?
8.5/10
twitter.com/cinefilik
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Cela se déroule à Rome..mais Rome est absente..ce n'est pas un hasard..ce film évoque des trajectoires de vie, principalement celle d'une mère en fin de vie, ancienne "prof de latin"..la thématique de la finitude est traitée tout en nuance..ce film subtile, nous questionne profondément...
Grazzie Mille Maestro Moretti...
Avec la chambre du fils, le réalisateur italien évoquait déjà la famille du côté du père. Ici c'est le fils qui parle et rend un hommage de toute beauté a sa mère. Et ce, en féminisant quelque peu son rôle a-travers le regard de Margherita, réalisatrice en train de tourner un film ou la restructuration d'une entreprise est sujette a une manifestation (incroyable hasard quand on pense a divers exemples récents après le tournage) et dont une mauvaise nouvelle concernant sa mère va bouleverser le tournage.
Il est difficile de donner des indices et encore plus d'exprimer son émotion sans spolier. Le réalisateur rend non seulement hommage a sa mère, mais également a ses modèles cinéastes (et illustres je puis vous le jurer).
Certains trouveront le film larmoyant et je ne leur donnerais pas tort avec cependant 2 nuances:
-John Turturro qui dans son propre rôle est absolument génial, nous proposant du Turturro sur toutes ses répliques... exceptée la dernière. Et quelle performance de Marguerita Buy bouleversante de justesse et nous transmettant toutes les facettes possibles.
- la toute dernière réplique qui a un effet uppercut incroyable un peu comme Mommy.
A recommander vivement...… Voir plus
Un film autobiographique et un bel hommage à la mère du réalisateur, professeur de littérature, une femme très attachante. Beaucoup de questionnements sur la création, l’art, sur la fin de vie. Excellent John Turturro dans un rôle d’acteur cabotin.
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