Mon poussin France 2017 – 97min.
Critique du film
Mon poussin
Le monde de Vincent, 18 ans, s’écroule lorsque sa petite amie Elsa le quitte. La fin de ce premier amour ressemble à la fin du monde pour le garçon, qui pense que tout est fini pour lui. Impuissants, ses parents Cléa et Harold décident d’employer les grands moyens pour l’aider à oublier cette fille : ils vont l’embarquer dans une cure de désintoxication amoureuse, qu’ils improvisent au fur et à mesure…
C’est un film de Frédéric Forestier, réalisateur du Boulet, Astérix aux jeux olympiques (co-réalisé avec Thomas Langmann) et Stars 80. C’est donc une comédie parfaitement calibrée, avec son lot de gags (les parents qui apprennent à leur fils à détester son ex, à l’insulter, à la ridiculiser) et de bonnes leçons de morale (les parents qui réapprennent à s’aimer après avoir pris conscience que leur mariage était devenu triste), avec ses dialogues sirupeux (« T’as compté tout l’amour qu’on te donne ? Comment tu le rembourses lui ? ») et ses acteurs castés pour le show attendu. Isabelle Nanty et Pierre-François Martin Laval assurent le service avec l’énergie classique de ce type de comédie, aux côtés d’un amusant Thomas Solivérès. A défaut d’être franchement inventif ou enthousiasmant, Mon poussin pourra divertir le spectateur en quête d’une petite comédie légère et innocente. On pourra aussi trouver la chose parfaitement paresseuse et téléphonée, au point d’en devenir soporifique.
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