Un musée espagnol a envoyé un célèbre tableau de Goya à Londres pour qu'il y soit restauré. Mais l’œuvre d'une très grande valeur est dérobée. Alors que l'enquête piétine, l'inspecteur Martland fait appel à Lord Charles Mortdecai, un historien d'art (et trafiquant d’œuvres d’art). Au bord de la faillite, Mortdecai accepte la mission. Il peut compter sur sa femme, la sublime Johanna et son fidèle majordome pour parvenir à ses fins, car à la clef, sommeille un trésor.

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Réalisé par David Koepp (The Ryan Initiative, Men in Black 3) et adapté de la trilogie de "The Great Mortdecai Moustache Mystery" de Kyril Bonfiglioli, le film fait la part belle à une myriade de personnages tous aussi excentriques les uns les autres. Notons la présence de Gwyneth Paltrow, qui se fait de plus en plus rare au cinéma – son dernier film en date étant Iron Man 3, dont on aurait pu faire l’impasse – mais aussi Ewan McGregor, Paul Bettany et Olivia Munn. N’oublions surtout pas Johnny Depp dans le rôle du délirant Charlie Mortdecai à l’accent british et moustache retroussée. Le rôle de composition caricatural, à la gestuelle excessive et maniérée devient une constante chez l’acteur. Un "running gag" qui commence à fatiguer les spectateurs. Il court désespérément à la recherche d’un rôle qui le délivrera d’Edward aux mains d’argent, et pourtant il semble toujours se tourner vers des personnages similaires (Charlie et la chocolaterie, la saga Pirates des Caraïbes, Sweeny Todd,…). Même problème dans le prochain Into The Woods où il campe le grand méchant loup dans la fable du Chaperon rouge. Dans Mortdecai, il fait sombrer le navire, et avec lui ses pauvres camarades à l’écran qui doivent en rajouter des tonnes pour ne pas détonner.