Thomas Engel (Devid Striesow) est un père dévoué, mais avec ses vices et ses travers. Comme d’autres, il est un peu perdu, et trouve avec la bouteille un remède au quotidien. Une thérapeute l’accompagne et l’addiction s’estompe. Il décide alors de crapahuter les pentes enneigées des Alpes avec sa fille Jenny (Lotte Becker) et sa femme Martina (Maren Eggert) pour se ressourcer. En manque d’air et d’espace, il aimerait aussi que les deux se rapprochent. Mais l’escapade familiale est troublée par la présence de la fille (Annina Walt) de son patron, à qui il a promis des vacances. Alors que les flocons tombent paisiblement sur les cols suisses, celle-ci révélera s’être fait violé pendant les vacances.

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Quand la balade devient un road movie en enfer, Thomas persiste dans une bonne humeur aveugle et déplacée. Déconnecté d’une réalité désastreuse, il s’enferme dans un mensonge l’éloignant de ses proches. L’histoire est particulièrement prometteuse mais le traitement de l’intrigue nous laisse pantois. Les évènements éloignent le spectateur du sujet initial. On s’y perd... Sans doute aurait-il fallu plus de finesse dans le scénario. Mais les comédiens n’en restent pas moins fantastiques et rattrapent l’idée d’une déception gangreneuse et généralisée.