La famille Guilby Lacourt n’est pas très équilibrée. Les parents, Claire et Maurice, sont de plus en plus tendus, notamment à cause d’une éventuelle mutation. Le fils de Claire, Alexandre, est un fervent militant du végétarisme qui tente d’éduquer son entourage. La fille de Maurice, Lucie, est en pleine crise d’adolescence. La petite dernière, Prune, est une grande rêveuse. Et le frère de Claire, Marc, traîne sa petite dépression dans la maison familiale. Le jour où elle apprend la mort de leur père, Claire embarque la famille dans un road trip vers Willouby. Un voyage qui va faire ressortir tous les problèmes, et prouver de manière cocasse que personne ne sait comment communiquer…

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La famille en crise est un inépuisable moteur pour la comédie et Paris-Willouby, avec son intrigue cousue de fil blanc, n’a pas grand chose d’autre à offrir que le programme classique : un couple avec ses difficultés, des enfants avec leurs névroses, un beau-frère avec ses soucis, et une raison d’enfermer ce petit monde le temps d’un voyage vers un enterrement qui permettra sans surprise une belle résolution. Rien de neuf donc, puisque toute l’énergie est transmise par Isabelle Carré, Stéphane De Groodt et Alex Lutz, trio comique efficace mais sans véritable étincelle, avec quelques maladroites percées poétiques (ces vaches, ces coïncidences). Un premier sans grande saveur donc, signé Quentin Reynaud et Arthur Delaire.