A la tête d’un empire sur lequel il règne avec une main de fer, le richissime Damian Hale a perdu la seule chose que personne n’est en mesure d’acheter : la santé. Condamné par un cancer, il découvre l’existence d’une mystérieuse société, Phénix : réservée aux esprits les plus nobles de la société, elle propose une seconde vie dans un nouveau corps créé en laboratoire. Malgré ses doutes, Damian accepte de mourir et se réveille dans la peau d’un trentenaire athlétique, promesse d’une nouvelle vie sous une toute nouvelle identité. Mais il va vite découvrir que ce corps n’est pas une création de laboratoire, et que le traitement que Phénix lui administre a un rôle bien précis…

Galerie de photos

Que celui qui a jadis placé un espoir en Tarsem Singh, dont l'imaginaire a fait de The Cell avec Jennifer Lopez et The Fall des films imparfaits mais mémorables, se détourne sans remords de Renaissances, sa dernière mésaventure hollywoodienne. Car après Les Immortels et Blanche-Neige avec Julia Roberts, le réalisateur avance un peu plus vers la porte de sortie du cinéma respectable pour entrer dans la cour des films de seconde zone. Il ne ménage d’ailleurs pas ses efforts : montage clipesque, musique incompréhensible, effets de mise en scène tape-à-l’œil, dramaturgie basique, niaiserie moralisatrice, scènes d’action soporifiques… Armé d’un scénario creux, entre The Island et The Eye, Renaissances a des faux airs de vrai navet sans identité, régurgité par l'industrie sans honte aucune. Inutile de préciser qu’il sera à classer du côté de Green Lantern dans l’étrange carrière de Ryan Reynolds, après les bonnes surprises Buried et The Voices.