Luke Skywalker a disparu. Après avoir vu sa tentative de reformer de nouveaux Jedi pour protéger la galaxie, anéantie par un apprenti attiré par le côté obscur de la Force, il s’est retiré sans laisser de trace. Déterminée à le retrouver, sa sœur Leia, devenue générale, est sur la piste d’une précieuse information cachée sur la planète Jakku. Alors que la menace représentée par le Premier ordre, successeur de l’Empire incarné par un mystérieux leader et son apprenti Kylo Ren, devient de plus en plus claire, Rey, une pilleuse d’épaves, et Finn, un Stormtrooper rebelle, vont être embarqués malgré eux dans la lutte de la résistance…

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Comment faire renaître, 38 ans après le premier film culte de George Lucas, la galaxie de Star Wars pour nourrir une troisième trilogie, et bien plus encore (un premier spin-off, Rogue One, sortira fin 2016) ? Réponse simple et spectaculaire : en reprendre la formule (un personnage tiré de sa morne existence sur une planète désertique grâce à sa rencontre avec un robot qui cache une information précieuse, des résistants qui tentent de détruite la création monstrueuse de leurs adversaires totalitaires) et les figures incontournables (Han Solo, Leia, Chewbacca, C3-PO, R2-D2), placer de nouveaux visages héroïques (Daisy Ridley, formidable, aux côtés de John Boyega et Oscar Isaac) et anti-héroïques (Kylo Ren et son sabre unique, le mystérieux Snoke), et raconter une nouvelle fois une histoire palpitante, à la fois drôle, légère et grandiose. Septième épisode de la saga, Le Réveil de la Force se montre parfaitement à la hauteur du pari, armé d’une simplicité, d’une sobriété et d’une énergie qui le replace directement dans le sillage de la trilogie originale, et loin du kitsch indigeste de la prélogie. Il y a bien des défauts, des ficelles un peu trop énormes, un certain manque d’imagination ou d’audace, mais surtout la conviction, dans les derniers instants du film, que Star Wars est loin d’être mort et enterré. Et tant mieux.