Déprimé depuis son divorce douloureux avec Lori, John observe la vie amoureuse de son meilleur ami Ted s’envoler lorsqu’il décide d’épouser Tami-Lynn. Mais lorsque leur relation prend une tournure malheureuse après quelques mois, l’ours décide de passer un cap et devenir père. C’est ainsi qu’il découvre l’abominable vérité : aux yeux du gouvernement américain, il n’est pas un être humain, mais un objet ordinaire. Déterminé à devenir quelqu’un et avoir une vie comme les autres, Ted se lance avec John dans une bataille juridique avec l’aide de Samantha L. Jackson, une avocate débutante et délurée…

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Que faire d’une comédie dont 95% de l’humour ne fonctionne pas, et ne mérite pas même un sourire cordial ? Ted 2 confirme, après la molle cérémonie des Oscars en 2013 et le spectaculaire échec du western comique Albert à l’ouest en 2014, que Seth MacFarlane n’a rien de plus à offrir qu’un réseau de plaisanteries, clins d’œil et jeux de mots, grossièrement assemblés autour de personnages-pantins traînés comme des poids morts par une intrigue cousue de fil blanc, comme pour imiter les vrais films. Poussé par le succès phénoménal et incompréhensible du moyen Ted en 2012, le comique et réalisateur, qui prête sa voix à l’ours, déballe l’artillerie lourde pour séduire le public, et il y a bien quelques idées amusantes – la tolérance prônée par le procès, la bagarre du Comic Con. Sauf que celles-ci sont noyées dans un océan de maladresses, la faute à un timing comique d’une inefficacité étonnante. Et lorsqu’il utilise Liam Neeson en référence à Taken, la musique de Jurassic Park pour une séquence ringarde et mêmes des publicités à peine masquées pour Transformers, avec sa star Mark Wahlberg, Ted a justement bien du mal à ne pas être regardé avec mépris comme un vulgaire produit industriel et sans âme.