Un début prometteur France 2015 – 90min.
Critique du film
Un début prometteur
Ecrivain alcoolique, misanthrope et divorcé, Martin sort d’une cure de désintoxication dans un état déplorable. De retour chez son père, un horticulteur romantique et esseulé, il retrouve Gabriel, son demi-frère de 16 ans. Exalté et idéaliste, celui-ci lui demande un grand service : lui prêter 1500 euros pour les donner à Mathilde, 35 ans, dont il est immédiatement et follement tombé amoureux lorsqu’il l’a croisée dans un bar. Un peu malgré lui, Martin accepte de le suivre dans une folle aventure aux côtés de cette mystérieuse femme.
Beaucoup de raisons pour ne pas aimer Un début prometteur, deuxième film d’Emma Luchini, fille de, qui emploie son célèbre père et adapte le roman éponyme de son compagnon Nicolas Rey. Mais une seule raison importe : la qualité de cette comédie plus ou moins romantique et ni drôle ni charmante, d’une futilité embarrassante. Autour d’un stéréotype d’écrivain alcoolique d’une rare nullité, interprété avec une certaine conviction par un Manu Payet dans une petite performance à contre-emploi, l’histoire s’aventure sur le terrain dispensable de la romance anticonformiste entre un adolescent qui va découvrir les ravages relatifs de l’amour et une figure féminine fantasmatique, incarnée par Veerle Baetens, révélée par Alabama Monroe. Après une heure et demie d’ennui, une question : comment un film si simplet et dénué d’idées a t-il pu être produit ? La réponse tient probablement à un seul mot : Luchini.
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