Sur une petite île paradisiaque, seule au milieu de l’océan, vivent des oiseaux. Heureux, naïfs, incapables de voler mais entièrement satisfaits, ils forment une communauté idéale. Tous, sauf Red. Solitaire, incapable de trouver sa place parmi les siens, Red finit par atterrir en thérapie pour gérer sa colère, avec quelques autres cas. Mais la vie de la petite île est chamboulée par l’arrivée inattendue d’un bateau plein de cochons verts. Alors que ces nouveaux animaux sont accueillis en fanfare par les oiseaux, Red est le seul à douter de leurs intentions. Et il a raison…

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A l’origine, il y a tout de même une application lancée en 2009, devenue un véritable phénomène, où il faut lancer des oiseaux rouges sur des cochons verts grâce à une catapulte. Succès oblige, la chose a été remâchée par Hollywood, qui en tire un film d’animation stéréotypé au possible, dominé par la vitesse et les couleurs. Passons donc sur la sacro-sainte morale du spectacle, aussi ennuyeuse que prévisible : Angry Birds coréalisé par Clay Kaytis et Fergal Reilly offre le divertissement attendu. Grâce à une galerie de personnages réussis, un décor ravissant et quelques petites idées amusantes, le film séduit (sans surprendre) et amuse (sans renverser). On est loin de la folle imagination de Tempête de boulettes géantes (un autre film au synopsis absurde, sur lequel a travaillé Reilly), mais le contrat est rempli, avec ce savoir-faire hollywoodien.