Café Society Etats-Unis 2016 – 96min.

Critique du film

Café Society

Critique du film: Geoffrey Crété

Los Angeles, années 30. Bobby Dorfman débarque de New York pour tenter sa chance à Hollywood. Laissant derrière lui l’entreprise familiale et son frère gangster, il compte sur son oncle Phil, puissant agent de stars, pour lui faire découvrir le milieu et lui trouver une place dans son agence. Mais lorsqu’il rencontre Veronica, une secrétaire dont il tombe immédiatement amoureux, sa vie prend une tournure inattendue et particulièrement compliquée.

Encore ce curieux sentiment d’insatisfaction : un nouveau Woody Allen au charme paresseux, qui tourne en rond et raconte une énième amourette douce et amère, avec un casting de luxe pour masquer les coutures d’une intrigue simplette. Comme Minuit à Paris, Magic in the Moonlight ou L’Homme irrationnel, Cafe Society appartient à ces minuscules plaisirs emballés à la chaîne par le cinéaste culte, qui s’apprécie modérément pour ne laisser au final qu’un souvenir modeste. Car il aurait fallu bien plus que Kristen Stewart (parfaite et lumineuse) pour donner vie à ce Cafe Society, qui manque cruellement d’énergie, d’imagination et de folie. Malgré la superbe lumière de Vittorio Storaro, directeur de la photographie d'Apocalypse Now qui créé une ambiance envoûtante, le film laisse une impression de parade désincarnée, ni drôle ni touchante. De quoi confirmer, encore, que le bon Woody Allen, piquant et surprenant (Match Point, Vicky Cristina Barcelona, Blue Jasmine), est de plus en plus rare et précieux.

05.06.2024

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Commentaires

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meye_y_

il y a 8 ans

Café Society http://watch.boxoffice-official.website


colleen_chauvin

il y a 8 ans

Absoluement genial ce film ! La genie de W Allen


seraphima_b_

il y a 8 ans

As most of Woody's movies are great in terms of the dialogues and also the visual scenery, this one is no exception, only with one BUT. If you look beyond the clever words and beautiful scenes you will see the message Woody has put out there for us to grasp – ‘one cannot live by somebody's else dream, one must have his/her own and stick by it’ ;-)Voir plus


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