Everybody Wants Some!! Etats-Unis 2016 – 117min.

Critique du film

Everybody Wants Some!!

Critique du film: Geoffrey Crété

Etats-Unis, année 80. Alors que l’été touche à sa fin et que la rentrée approche, Jake emménage sur son campus universitaire. Il débarque ainsi dans la maison occupée par l’équipe de baseball qu’il rejoint comme lanceur, et intègre peu à peu cette petite bande décalée, portée par des personnalités hautes en couleur. Avant de retrouver la réalité des études, Jake va vivre un week-end plein de surprises.

Il faudra plus qu’un succès phénoménal et plusieurs nominations aux Oscars pour que Richard Linklater cède à Hollywood et change. Un an après le triomphe de Boyhood, son beau film tourné sur dix ans, le réalisateur continue ainsi à filmer son sujet de prédilection (l’apprentissage de la vie) dans sa structure préférée (le cinéma indépendant). Résultat : une comédie douce et amère étonnante, d’une sensibilité remarquable, qui résiste avec une belle assurance à tous les écueils du genre. Pas de ficelle conventionnelle, de conflit artificiel, de lutte amicale ou de fausse tragédie sentimentale : le cinéaste préfère suivre ses personnages sans leur infliger une intrigue classique, pour capter leur humanité et leurs petites failles ordinaire dans un mouvement naturel. Everybody Wants Some a un côté old school (dans l’histoire comme dans la mise en scène) qui dénote de la production ordinaire, et en fait un objet à ne pas rater.

19.02.2024

4

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Commentaires

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aude86

il y a 8 ans

Extrêmement fun et délirant, la bande son est génial, l'ambiance est génial, on a juste envie de s'éclater avec ces gars et de vivre notre vie avec plus de légèreté.


seemleo1

il y a 8 ans

Je ne sais pas quel âge à l'auteur de ce film. Si il a plus de cinquante ans, sa mémoire a passablement flanché. Si c'est un jeune, il nous décrit un monde qui n'a jamais existé. D'une part, on retrouve tous les fantasmes des seventies avant les années sida, avant Michael Jackson, avant l'arrivée des jeux vidéos. A montrer à tous nos enfants planqués dans leur chambre devant leurs écrans. Ici la vie est réelle avec de la chaire, de la sueur, des poils partout et de l'insouciance complète, aucune prise de tête. Des jeux de carte, des vinyles, de l'alcool et des filles. La déconnade permanente et la certitude d'un avenir brillant. D'autre part, peu de trace de la cigarette omniprésente, d'une période malgré tout assez sombre où les minorités sexuelles n'étaient pas sorties des placards, ou les femmes émergeaient à peine de leur cuisine et ou les drogues étaient plus présentes qu'aujourd'hui quoiqu'on en dise.

Le film n'a aucune intrigue, aucune tension. L'idée est de nous plonger dans une atmosphère, celle décrite plus haut, mais qui appartient aussi à l'outre atlantique. Difficile pour un européen qui ne connaît pas l'ambiance des campus actuels, d'identifier ce qui est vraiment de l'époque et ce qui est de l’Amérique.

Une curiosité assez enlevée, mais sans grande portée.Voir plus


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