New Jersey, 2005. La vie de Laurel Hester bascule lorsqu’elle apprend être atteinte d’un cancer en phase terminale. Brillante inspecteur, respectée par sa hiérarchie et destinée à devenir la première femme lieutenant du comté, elle découvre qu’en cas de décès, sa pension n’ira pas à Stacie, la femme qu’elle aime et avec qui elle vit en concubinage. Avec l’aide de militants pour le mariage gay, elle va se battre pour que son couple soit reconnu, et pour l’égalité aux yeux de la loi.

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En bon mélodrame hollywoodien tiré de faits réels sérieux et interprété par des acteurs de renom, Freeheld a deux facettes : l’une, louable, bouleverse parce qu’elle retrace des vies importantes et aborde des sujets importants ; l’autre, plus simplette, agace tant elle respecte à la lettre le cahier des charges du genre. Libre à chacun de se focaliser sur l’une ou l’autre, mais difficile de ne pas saluer les performances deJulianne Moore et Ellen Page, formidables dans les premiers rôles : c’est grâce à la sincérité et simplicité de leurs interprétations que le cœur de Freeheld bat au premier plan, malgré un scénario trop carré pour véritablement convaincre. Adapté de Freeheld de Cynthia Wade, Prix au festival de Sundance en 2007 puis Oscar du meilleur documentaire en 2008, le film de Peter Sollett (remarqué avec la tendre comédie romantique Une nuit à New York) est donc mineur, mais n’en demeure pas moins beau.