Suite à la mort de leur mère, Toby est criblé de dettes. Le ranch familial, qu’il rêvait de léguer à ses deux fils, va être récupéré par la banque. Il décide alors avec son grand frère Toby, sorti de prison avec un tempérament autodestructeur intact, de se lancer dans une série de braquages pour sortir de la misère. Leur plan est simple : ils s’attaqueront à de petites banques dans des villes désertes du Texas, pour peu à peu récolter la somme nécessaire…

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Il y a David Mackenzie (Perfect sense, Les Poings contre les murs) à la réalisation et Taylor Sheridan (Sicario) au scénario, et pourtant Hell or High Water peine à convaincre. Cette énième histoire de frères aux caractères diamétralement opposés, filmés dans le désert brûlant d’une Amérique délaissée, embarqués dans une classique histoires de braquages qui tourne mal, n’a pour ainsi dire rien à raconter. Il y a certes l’ambition d’y forger une tragédie, de brouiller en profondeur les frontières entre le bien et le mal, comme en témoigne la conclusion amère. Mais comme Triple 9 il y a quelques mois, et Les Brasiers de la colère avant lui, Hell or High Water se repose sur des figures classiques, trop persuadé qu’elles suffiront à créer du cinéma. Au final, le résultat n’a rien de honteux, notamment grâce à ses excellents acteurs (Chris Pine et Ben Foster, face à un Jeff Bridges dans un rôle trop attendu) et une mise en scène solide ; c’est simplement décevant et oubliable.