Rempli de colère, Vincent est un adolescent en perpétuelle lutte contre lemonde, et sa mère Marie, qui l’a élevé seule. Lorsqu’il découvre l’identitéde son père, il apprend qu’il est un éditeur parisien égoïste et cynique.Vincent décide alors d’élaborer un plan pour se venger de l’homme. Mais ilrencontre Joseph, un homme marginal qui va bouleverser sa vision du monde…

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Gare à celui qui osera s’aventurer dans le nouveau film d’Eugène Greensans savoir à quoi il affaire : un cinéma unique, à part, et qui neressemble à rien d’autre de contemporain. Le réalisateur de La Sapienza aainsi créé un monde étrange, absurde et grotesque, où ses dialogueslittéraires sont prononcés dans un français monotone et articulé àoutrance, avec des histoires aux ficelles artificielles. Co-produit par lesfrères Dardenne, Le Fils de Joseph ne déroge donc pas à la règle. Maisgrâce au jeune Victor Ezenfis, dont le regard perçant sert d’invitation,le film se révèle plus séduisant et amusant, ou en tout cas moinsdésagréable et dur que les précédents. Le meilleur ou le moins pire desfilms d’Eugène Green donc, au choix.