Lorsqu’il perd sa mère, Icare, surnommé Courgette, se retrouve seul au monde. Envoyé dans un foyer, il rencontre Simon, Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice, d’autres enfants qui ont eux aussi perdu leurs parents. Alors qu’il se lie d’amitié avec eux malgré leurs caractères très différents et leur mal-être, Camille arrive. Très vite, Courgette tombe sous le charme de la petite fille, qu’il essaiera de sauver d’une méchante tante avec l’aide de ses nouveaux amis…

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A Cannes, dans la Quinzaine des réalisateurs, Ma vie de courgette a été accueilli en fanfare, célébré comme un film d’animation fabuleux et irrésistible. Le nom de Céline Sciamma, réalisatrice de Bande de filles et ici scénariste, a peut-être joué. Car le film de Claude Barras, aussi attendrissant et joli soit-il, se contente gentiment de raconter une modeste histoire, courte dans la durée et petite dans les ambitions. Malgré une sensibilité certaine autour des cœurs et corps brisés des enfants, que le réalisateur dessine avec beaucoup d’intelligence, il manque au film une certaine dimension, et un souffle plus grand pour en faire une totale réussite. Les petits seront donc ravis, mais les plus grands resteront sans nul doute sur leur faim.