Le milliardaire Tom Brand a consacré sa vie à son travail et à sa réussite professionnelle, pour le plus grand malheur de sa femme Lara et leur fille Rebecca. Pour l’anniversaire de cette dernière, il accepte à contre-cœur de lui offrir une chose qu’il déteste : un chat, acheté dans une étrange animalerie. Mais sur la route, il est victime d’un curieux accident et se réveille dans la peau du félin… Adopté par sa propre famille sous le nom de Monsieur Fuzzypants, Tom va essayer de comprendre ce qui lui est arrivé, redécouvrant au passage ses proches.

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Il y a Kevin Spacey, Jennifer Garner, Christopher Walken et le réalisateur Barry Sonnenfeld (Men In Black), et pourtant Une vie de chat est le prototype du navet qui aurait plus sa place au rayon téléfilms de Noël que dans les salles de cinéma à travers le monde. Car la fable moralisatrice qui utilise la magie et l’humour pour recadrer un héros qui a oublié la vraie valeur de la vie (la famille, la bonté, l’humilité, l’amour), car trop absorbé par les mauvaises choses (l’argent, le succès, le business : en somme, le cœur de l’industrie hollywoodienne à l’origine du film), ne pourra surprendre que les enfants les plus candides. Entre une interminable vidéo de Lolcat, des effets spéciaux poussifs et un exercice de voix off par un acteur grandiose, Une vie de chat se révèle parfaitement insupportable et inutile. Lorsqu'on imagine en plus qu'un joli chèque est certainement la meilleure explication à la présence de Kevin Spacey dans cette entreprise risible, il y a de quoi rire jaune.