Race Canada, France, Allemagne 2016 – 117min.

Communiqué de presse

Race

Ohio, 1934. Jesse Owens, athlète noir d'exception, s'entraîne avec son coach Larry Snyder qui souhaite le préparer pour les Jeux olympiques à Berlin. Sur le plan sportif, tout va pour le mieux pour Jesse, qui bat un record après l'autre, mais l'attention qu'il suscite lui pèse. Après deux ans, il parvient à trouver, avec l'aide de Snyder, une paix intérieure, juste à temps pour participer aux Jeux olympiques. Mais lorsque Jesse apprend que les nazis comptent utiliser cet événement sportif à des fins de propagande raciste, il envisage de le boycotter. Or, il finit par prendre la seule bonne décision: il se rend à Berlin et prend part aux Jeux olympiques, non pas pour faire ses preuves en tant que sportif, mais pour infliger une lourde défaite au régime nazi d'Hitler...

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 8 ans

Pensée du jour : La course et la vie

Alors que le jeune James Cleveland Owens entre à l’Université d’Etat de l’Ohio, ses qualités exceptionnelles de coureur ne tardent pas à être repérées par l’ancien sportif de renom Larry Snyder, son futur entraîneur. En point de mire, les Jeux olympiques de Berlin en 1936. Mais, plus que les autres compétiteurs, la couleur de peau d’Owens et le Troisième Reich en place seront ses principaux obstacles sur le chemin de la victoire.
Plus classique qu’inventif, ce biopic quelque peu stéréotypé, mais de bonne allure, possède au moins le mérite de rallumer la flamme d’une figure héroïque et historique du sport mondial, tout en insistant sur les discriminations ambiantes de l’époque. Bien plus subtil que son titre français, l’original Race réunit les deux aspects dans sa double signification « course » et « race ». Issu d’un milieu défavorisé et déjà père, Jesse Owens va au-delà des préjugés gagner ses médailles à la force de ses mollets et à la sueur de son front. En dépit de la légende dans laquelle il entre en courant, l’athlète verra la reconnaissance nationale qu’il mérite rester dans l’ombre du racisme le plus absurde au point qu’on lui refuse l’entrée principale du palace où se déroule la fête censée l’honorer. Le film n’hésite d’ailleurs pas à tirer un parallèle plutôt audacieux entre Noirs aux Etats-Unis et Juifs en Allemagne. A Berlin, le multiple triomphe doré d’Owens au nez et à la moustache d’Hitler résonnera comme un affront suprême à la fierté aryenne. Un rappel que les Jeux olympiques, aujourd’hui encore, constituent une tribune politique indéboulonnable.

6.5/10
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gott2

il y a 8 ans

Déjà que le titre laissait songeur (est-ce légal?), le film n'est qu'un ode au politiquement correct. L'histoire romancée /fantasmée d'un athlète, certes brillant, reste cinématographiquement pauvre. On dirait un film de propagande tel qu'on en faisait en URSS (du genre, l'Ouvrier patriote, cultivant ses champs comme personne et étant un communiste modèle). Bref...Voir plus


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