Distraite, rêveuse et maladroite, Johanna Pasquali est une policière aussi sympathique que médiocre. Assignée à des missions de seconde zone, elle ne rêve pourtant que d’une chose : être la première femme à intégrer le RAID, le groupe d’intervention d’élite. Acceptée au centre de formation pour d’obscures raisons politiques, elle se retrouve face à Eugène Froissard, formateur misogyne convaincu qu’elle n’a pas sa place parmi les hommes du RAID. Chargé d’arrêter le gang des Léopards, responsable de braquages dans les rues de Paris, ce duo improbable va devoir apprendre à collaborer pour s’en sortir...

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Après Bienvenue chez les Ch’tis, Rien à déclarer et Supercondriaque, Dany Boon a trouvé un nouveau sujet drôlement ridicule : une policière douée mais maladroite qui cherche à devenir la première femme à intégrer le fameux RAID. Un moteur comique simple et efficace qui offre à RAID Dingue un irrésistible potentiel, notamment dans sa première partie. Inutile de chercher la subtilité ou la franche inventivité : l’acteur et réalisateur, qui retrouve pour l’occasion Alice Pol après Supercondriaque, se contente de recycler une formule classique, voire franchement paresseuse. Mission globalement accomplie : parfaitement calibré, son cinquième film comme réalisateur saura ravir le public venu rire et sourire.