Retour chez ma mère France 2016 – 97min.

Critique du film

Retour chez ma mère

Critique du film: Geoffrey Crété

Après avoir tout perdu à cause de la faillite de son cabinet d’architecture, Stéphanie n’a d’autre choix que de retourner vivre chez sa mère, Jacqueline, dans le sud de la France. En pleine recherche d’un emploi pour reprendre le contrôle de sa vie, elle est contrainte de faire avec les petites habitudes de sa mère, seule depuis le décès de leur père l’année précédente. Un dîner de famille, avec sa sœur Carole et son frère Nicolas, va révéler les petits secrets de chacun…

A priori, aucune raison d’espérer beaucoup de Retour chez ma mère, réalisé par le Eric Lavaine de Bienvenue à bord et Barbecue, avec les visages très populaires de Josiane Balasko, Alexandra Lamy et Mathilde Seigner. D’où, peut-être, cette modeste petite surprise à l’arrivée, portée en grande partie par l’énergie comique de ses actrices – avec une mention spéciale pour Seigner, particulièrement touchante et convaincante dans ce rôle au second plan qui lui sied à merveille. Le scénario a sans surprise peu de choses à vendre, avec une mécanique très classique de vaudeville et quelques trop rares éclairs d’humour très bien maîtrisés. Mais l’entreprise est menée avec suffisamment de tendresse pour emporter – à condition d’avoir accepté dès le départ dans quel type de film on s’est embarqué

14.04.2024

3

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Commentaires

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jacqueline_a_

il y a 8 ans

Film drôle et belle histoire. C'est pas nécessaire de toujours devoir réflechir


CineFiliK

il y a 8 ans

Pensée du jour : L’après Tanguy

Stéphanie, la quarantaine bien portée, n’a d’autre choix, après faillites professionnelle et personnelle, que de revenir habiter chez Maman. Entre les manies de l’une et le caractère de l’autre, cette réunion n’est pas aisée, d’autant plus quand sœur et frérot s’emmêlent.

Au volant de sa décapotable rouge, sillonnant les routes côtières et ensoleillées du Sud-Est français, la blonde Caroline, l’air fier et légèrement altier, exhale un charme presque hollywoodien. Juste une illusion, puisque l’architecte au chômage s’en va vendre sa chère voiture et terminer le trajet en bus, ses valises sur les bras. Destination finale : l’appartement surchauffé de « Môman ». Après le phénomène Tanguy et ses oisillons qui peinaient à quitter le nid, voici le film de la « génération boomerang » contrainte par les aléas de l’existence d’opérer un vol de retour. De quoi pimenter sur le papier une comédie tranchante quant à une cohabitation des plus délicates, mais, outre quelques gênes usantes au quotidien – fenêtres toujours fermées, Petite Marie en boucle et en espagnol, scrabble par téléphone –, rien de bien méchant ni de très drôle – le meilleur est dans la bande annonce – à se mettre sous la dent. Au lieu d’insister sur le fossé intergénérationnel et les multiples difficultés liées à la réinsertion sociale – humiliations successives chez Pôle emploi et face aux anciennes collègues –, le réalisateur préfère diluer son propos avec des rancœurs et secrets familiaux guère convaincants tout en bâclant son retournement de situation ultime. Dommage pour le trio de dames – Lamy, Balasko, Seigner – qui forme ici un brelan gagnant.

6/10
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hal11

il y a 8 ans

Un film gentil, idéal pour un dimanche pluvieux comme l'a souligné CommunDmortels. Mathilde Seigner y est étonnante, les autres acteurs sont sympathiques, et quelques scènes sont bien trouvées. J'ai hésité entre les notes 3 et 4, mais, à part quelques incohérences par-ci par-là (typiquement : Stéphanie est ruinée, mais au début du film on la voit conduire une Audi de location qui ne semble pas précisément être une voiture bon marché), je n'ai pas de gros reproches à lui faire.Voir plus


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