Alors que l’Empire règne sur la galaxie, avec Dark Vador aux côtés de l’Empereur, l’Alliance rebelle apprend que l’ennemi a construit une nouvelle arme surpuissante, capable de les détruire définitivement : l’Etoile de la mort. Le premier test approche et pour l’arrêter, l’Alliance recrute Jyn Erso, une jeune femme solitaire qui représente leur meilleur espoir pour récupérer de précieuses informations. Epaulée par le capitaine Cassian Andor et un groupe de rebelles, elle va se lancer dans une mission périlleuse pour mettre la main sur les plans de l’Etoile de la mort…

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Il y a un an, Le Réveil de la Force, chargé de relancer la franchise Star Wars, avait été accusé d’être une relecture à peine camouflée et trop scolaire du premier film de la saga de George Lucas. Rogue One, le premier spin off d’une longue série programmée, rattrape en partie ces partis pris douteux avec une aventure à mi-chemin entre le confort (l’histoire revient encore sur l’Etoile de la mort et se termine avant le tout début du film de 1977) et l’ambition (un film de guerre spatial, avec une brutalité assumée et de nouveaux personnages). Une double tendance à l’œuvre à l’écran avec une première partie molle et trop appliquée, qui manque terriblement de nuances dans l’écriture et de nerf dans la narration, puis un dernier acte spectaculaire d’une dimension follement épique, et une conclusion sensationnelle. Entre les deux, il y a le rêve d’un Rogue One qui aurait été à la hauteur de toutes ses promesses fabuleuses, certainement brisées pendant la production compliquée (le réalisateur Gareth Edwards aurait été plus ou moins éjecté pendant la post-production, et de nombreuses images des bandes-annonces sont absentes du film). Le spectacle reste dans tous les cas grand et excitant, avec quelques belles idées et une mélancolie étonnante, surtout dans une galaxie rachetée par Disney.