Vor der Morgenröte Autriche, France, Allemagne 2016 – 106min.

Communiqué de presse

Vor der Morgenröte

Rio de Janeiro, Buenos Aires, New York, Petrópolis - des villes importantes dans la vie de Stefan Zweig qui, même s'il y a été accueilli chaleureusement et reconnu, n'ont jamais pu remplacer sa patrie. Déjà en 1934, cet écrivain autrichien, juif et pacifiste, a su pressentir le déclin de l'Europe et a quitté son pays. Il ne reviendra jamais de son exil.La réalisatrice Maria Schrader raconte des épisodes de la vie de Zweig en Amérique du Nord et du Sud, de son premier séjour au Brésil à sa participation au congrès du PEN club international à Buenos Aires en 1936, en passant par sa visite à New York, en 1941, jusqu'à son décès, l'année suivante à Petrópolis. C'est là que Zweig écrivit, avec Thomas Mann, un des écrivains germanophones les plus traduits, son oeuvre la plus célèbre : « Le Joueur d'échec ». « Stefan Zweig - Adieu l'Europe » gagne en intensité et en profondeur en mettant en lumière quelques moments forts de la vie de ce grand écrivain. Un film aux images puissantes, soigneusement documenté et brillamment interprété, une histoire sur la perte de sa patrie et sa quête d'une nouvelle.

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Commentaires

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novecenti

il y a 8 ans

Relativement intéressant surtout par l'aspect historique et le rapport de Zweig à la situation politique , altruisme, culpabilité, et désespoir. Toutes choses qui donnent au film une ambiance morne et moite. J'aurais aimé mieux connaître l'écrivain. Plutôt déçu.


karole76

il y a 8 ans

. On observe la montée progressive du désespoir de,Stefan Zweig qui va le mener au suicide.. Le scénario est,fait tout en finesse et est de grande qualité. Les acteurs jouent extrêmement bien.Je ne peux que recommander d'aller voir ce film .


CineFiliK

il y a 8 ans

Pensée du jour : Le spleen de l’écrivain

En 1936, Stefan Zweig, dont la renommée a surpassé les frontières, est accueilli avec honneur à Rio. Mais les éloges et les succès littéraires ne rassérènent guère le Juif autrichien en fuite. Rejeté par son propre pays, il craint pour une Europe en proie au nazisme et menacée par le conflit.

4 chapitres et 1 épilogue, 5 pages d’une vie qui se tournent une à une et referment le livre. Une approche plus conceptuelle que classique pour un biopic concentré sur l’exil forcé du maître. Au Brésil, un journaliste encourage vivement Zweig à prendre parti. Il rétorque que tout acte de résistance d’aussi loin équivaudrait à de la vanité. Lui, l’humaniste inspiré par cette terre d’adoption à la réussite multiculturelle, ne souhaite s’engager ni contre l’Allemagne hitlérienne ni pour la guerre et préfère se concentrer sur son œuvre. Aurait-il tort ? Empreint de doute, l’apatride aux racines arrachées se laisse ronger par le remords et la culpabilité. Sa lumière s’éteint et devient ombre. Si le film séduira avant tout l’intérêt des adeptes de l’auteur, il a le mérite d’éviter l’écueil d’une austérité redoutée en misant sur la sensibilité de ses acteurs et de sa mise en scène. Ainsi, dans l’épilogue, c’est de manière élégante et subtile que l’envers macabre du décor se dévoile à travers le miroir d’une armoire qui s’entrouvre petit à petit.

7.5/10
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