Etats-Unis, Virginie, 1831. Nat est né esclave dans la ferme des Turner, dans le comté de Southampton. Mais grâce à sa mère et la femme de son propriétaire, il a appris à lire, devenant peu à peu un prédicateur. Ses dons d’orateur amènent le fils Turner, Samuel, à l’utiliser pour prêcher la parole de dieu et assujettir les esclaves indisciplinés des environs. Mais Nat a vu trop d’atrocités commises contre ses camarades. Il décide de mener une révolte pour massacrer les propriétaires et conduire son peuple vers la liberté.

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Etrange parcours que celui de The Birth of a Nation, célébré à Sundance au point d’être désigné comme un futur poids lourds aux Oscars, avant d’être emporté dans un scandale lorsqu’une affaire de viol a fait chuter son acteur, réalisateur et scénariste Nate Parker de son piédestal. Reste au final la simple vérité : ni un grand film, ni un film à ignorer. Inévitablement placé dans la lignée de 12 Years a Slave, le film de Steve McQueen couronné par trois Oscars en 2013, The Birth of a Nation marque la naissance d’un cinéaste à suivre, tant Nate Parker apporte un soin saisissant à la reconstitution parfois viscérale de cette obscure page de l’Amérique. Au-delà, son film ne va pas beaucoup plus loin que le programme habituel, la faute à un scénario et une construction cousue de fil blanc, qui n'apporte pas grand chose au sujet pourtant passionnant.