2030. Instaurée par les nouveaux Pères fondateurs afin de sauver une Amérique en crise, la Purge offre chaque année une nuit de chaos où le crime n’est plus puni, et où chaque citoyen peut écouter ses plus bas instincts. Une tradition sanguinaire que la sénatrice Charlie Roan, candidate aux élections présidentielles, tente d’abolir malgré l’opposition féroce. Mais pour la 24ème Purge, ses ennemis politiques décident de changer les règles : plus personne ne sera protégé, pas mêmes les politiciens et les élites. Avec l’aide son garde du corps Leo Barnes et un groupe de personnes elles-aussi contre la Purge, Charlie Roan va tenter de survivre à une nouvelle nuit cauchemardesque où se jouera l'avenir du pays...

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A l’origine, American Nightmare était une amusante série B avec Ethan Hawke et Lena Headey, construite autour d’une excellente idée digne d’un épisode de La Quatrième Dimension. Trois ans plus tard, c’est devenu une franchise indigeste entretenue par le studio Blumhouse, déterminé à y façonner une mauvaise série à l'image de leurs innombrables Paranormal Activity. American Nightmare 3 : Elections offre donc un vulgaire train fantôme sans aucune surprise, plombé par des personnages inintéressants et des acteurs peu convaincants (principalement Frank Grillo et Elizabeth Mitchell). Ce troisième épisode à nouveau réalisé par James DeMonaco tente d’affronter sans détour le fond du sujet avec un discours politique clair, et une attaque en règle de la culture de la violence américaine, mais le résultat est aussi grotesque et vulgaire que ces fous furieux qui se déguisent en symboles américains pour tuer.