Un film d'une grande beauté visuelle, à l'esthétique très poétique et immersive. Je n'ai toutefois pas réussi à me laisser vraiment émouvoir par le scénario et par les personnages, je ne sais pourquoi. J'aime cependant beaucoup d'habitude les films contemplatifs et je suis une inconditionnelle des films du studios Ghibli (bien que ''La tortue rouge'' n'aie pas été vraiment mis en scène pas ce dernier). Mais rien à faire : cette fois-ci, je n'ai pu être happée par le film et son atmosphère ne m'a pas énormément parlé. Toutefois, j'ai été très impressionnée par le visuel et la beauté de certaines scènes.… Voir plus

Avec des dessins simples et beaux, ainsi qu'une bande son magnifique, vous serez embarqué dans un voyage magique, poétique et écolo. Une merveille de film d'animation !

5.5: Robinson Crusoe et le cycle de la vie.
Un homme naufragé échoue sur une île et se retrouve absolument seul jusqu'à la venue de tortues, dont l'une va prendre un aspect des plus réjouissants pour notre Robinson Crusoe.
Vu en totale inconnue, cette collaboration nippo-européenne des studios Ghibli avec un réalisateur néerlandais est une merveille visuelle: la part de fantastique évidente contraste avec la notion de cycle de vie des plus réelles: métamorphoses et rêves (ou cauchemars) sont ultra présents et rappelleront aux moins jeunes d'entre vous la série animée des années 1980, Clémentine, de par le rôle féerique joué par les animaux en général et ce soleil éblouissant nos cœurs d'éternels enfants.
Mais c'est bien l'absence de dialogues ainsi que la magnifique musique de Laurent Perez Del Mar qui rendent l'expérience enrichissante avec sa part de naïveté qui fait un bien fou.
A recommander vivement...… Voir plus

Pensée du jour : L’île mystérieuse

Un naufragé échoue seul sur une île déserte. A la recherche d’un moyen pour quitter cette terre ni accueillante ni hostile, il construit un radeau de bambou et tente de s’échapper par les flots. Mais son embarcation de fortune est détruite par une force étrange bientôt incarnée par une tortue rouge.
Un homme sans nom et sans passé. Pas de paroles non plus, si ce n’est quelques borborygmes, et une temporalité floue qui étirent la durée d’1 heure et quart de ce film d’animation atypique. Une expérience philosophico-sensorielle qui déstabilisera peut-être les enfants et alanguira les moins jeunes. Demeure un beau style graphique associant Orient et Occident. Dans cette co-production des fameux studios Ghibli, mise en scène par un Néerlandais, le réalisme épuré du dessin fait davantage penser à Hergé qu’à Miyazaki. N’atteignant pas la force onirique du maître japonais, il rappelle cependant sa poésie animiste tout en s’imprégnant de la patte scénaristique de Pascale Ferran, moineau délicat de Bird people. Au final, un conte existentiel célébrant le mariage fragile entre l’humain et la nature au fil du temps, de la vie et au-delà de la mort.

6.5/10
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