Effets spéciaux très bien et bonnes scènes d'actions. Par contre l'histoire est une inversion de la révélation de la Bible. Dieu est Satan et les anges déchus sont les gentils. Plein de symbolisme maçonnique.

Grosse déception. A force d'en vouloir faire toujours plus on se retrouve avec un résultat de plus en plus creux.

Pensée du jour : XX, XY, Z

Le premier mutant, père de tous les autres, régnait tel un dieu sur l’Egypte ancienne. Trahi et enterré vivant, il se réveille quelques millénaires plus tard, dans les années 80. Vengeur et plus puissant que jamais, il amène avec lui… l’Apocalypse.
Dernier livre du Nouveau Testament, l’Apocalypse est celui de la révélation. Pas de révolutions néanmoins dans ce dernier chapitre de la deuxième trilogie X-Men – Vous suivez toujours ? –, qui brasse allègrement polythéisme, Auschwitz, Guerre froide et désarmement nucléaire. Cependant, l’esprit malin de Bryan Singer évite le chaos et lui permet de boucler la boucle de son histoire avec honneur. En introduisant les jeunes et futurs Cyclope, Tornade et surtout Phoenix, il crée le lien avec les débuts de la série. Même Wolverine a le droit à sa séquence de gloire afin d’annoncer ses nouvelles aventures à venir. Ironiquement, le réalisateur profite d’effacer l’épisode oubliable – L’Affrontement final – réalisé par un autre que lui : « Le numéro trois est toujours le moins réussi » lance Jean Grey en sortant du Retour du Jedi – Je vous sens complétement perdus. Alors quoi de plus que leurs cousins Avengers et leurs concurrents de DC – Les geeks comprendront – ? L’opposition entre l’humain et le divin ne les distingue guère, mais alors que ceux-ci misent sur la division pour susciter l’attention des fans, les mutants, fidèles à ce qu’ils symbolisent, rappellent que l’union dans la différence fait la force. Pas neuf, le message conserve pourtant aujourd’hui encore cette portée rassurante. Plus sensible aussi aux chromosomes XX, la franchise laisse la part belle aux belles, préférant au final à un dieu, la possibilité d’une déesse. Peut-être l’ultime illumination d’une saga qui aura marqué le cinéma de genre.

7/10
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Plutôt déçu par les derniers films de super héros vus, je pensais que l'avancé dans l'âge faussait ma grille de lecture. Mais la vérité est peut-être ailleurs. La franchise X-Men est certes illégale, mais il faut reconnaître que quand Bryan Singer est aux commandes, c'est un pur régal.
Scénario riche et haletant qui tient la route (pourtant, le commencement en Egypte déstabilise), excellente exploitation des personnages, rythme palpitant, on ressent le stress des situations et on est, encore une fois, émerveillé par le visuel de certaines scènes (séquence 'Sweet Dream' qui, si elle n'est plus une découverte pour ceux ayant vu le précédent épisode, est prodigieuse).
Je préfère ne pas trop en dire, je n'ai vu ni extrait ni lu quoi que ce soit.
En tout cas, l'un des meilleurs films du genre de l'année 2016.… Voir plus

Les tout derniers X-men sont complètement hallucinants et celui-ci également. On a fait un bond de 10 ans en avant dans le temps depuis Days of futur past et quel plaisir de redécouvrir ces personnages que l'on aime, durant leur adolescence et leur émancipation. Une thématique sur l'acceptation et le dépassement de soi-même toujours présente et très intéressante. Et un passage absolument jouissif mettant en scène Quicksilver ! Un petit mot sur Sophie Turner, qui réussi brillamment à nous faire oublier Sansa Stark et qui donne à Jean Grey une forte intensité. Des comme ça, j'en voudrais encore !… Voir plus

5.5: Toujours aussi bon.
La première séquence est la suite directe de X-Men Days and future past: nos héros n'étaient pas les premiers mutants sur Terre: les égyptiens en avaient eu l'exclusivité et bien caché au fond d'une pyramide, Apocalypse se réveille et doté du pouvoir de doubler de volume les pouvoirs des mutants, il en recrute une série dans un but précis: reprendre le contrôle! Sauf que de l'Antiquite, c'est durant les années 1980 que la réincarnation de Ra a la mauvaise idée de vouloir revenir au pouvoir.
Après les deux Wolverine et un troisième opus décevants, Singer avait déjà réussi avec D&FP un retour au premier plan grâce particulièrement à un scénario multi-temporel en béton.
Ici, l'écriture n'est pas aussi remarquable mais elle est compensée par des apparitions ou des retrouvailles de mutants connus dans leur jeune âge tel que l'issue du précédent film le laissait supposer. Et pour tous les fans de la franchise, l'originalité et le régal de retrouver des perdus de vue est jubilatoire, particulièrement le rôle donné a l'un des hommes forts des X-Men (séquence exquise sur un tube d'Eurythmics).
Le dernier quart-d'heure peut éventuellement sembler en deçà du reste du film (notamment la séquence d'ouverture maestria) mais quand on aime, on ne s'en lasse pas.
Je revendique cet adage et vous le recommande vivement.
PS: séquence à l'issue du générique qui confirme une rumeur lancée...… Voir plus

A la toute fin du générique après le traditionnel petit sucre des films Marvel (un raccord annonçant souvent la prochaine production de la série) il est indiqué que 15'000 personnes ont travaillé sur ce long métrage. Pas étonnant quand on découvre l'avalanche d'effets spéciaux et l'inflation incroyable de scènes de grandes ampleurs. A mettre au crédit de l'oeuvre : pas de bagarre sans fin et un scénario un peu plus touffu que le précédent opus. Contrairement au clin d’œil associé à Star Wars et à la mise en abîme d'X-Men dans une courte scène, ce numéro trois est supérieur au précédent opus. Il singularise encore la série face aux Avengers. Ici l'atmosphère est différente, plus lourde, mais l'imagination des scénaristes semblent aussi plus foisonnante.

Pourtant "Apocalypse" n'est pas un très bon film. Longuet parfois, il plaira aux amateurs uniquement.… Voir plus

Le meilleure film de super héros que j'ai vu depuis un moment à voir!