X-Men: Apocalypse Etats-Unis 2016 – 144min.
Communiqué de presse
X-Men: Apocalypse
Depuis les origines de la civilisation, Apocalypse (Oscar Isaac), le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant à la fois immortel et invincible, adoré comme un dieu. Se réveillant après un sommeil de plusieurs milliers d'années et désillusionné par le monde qu'il découvre, il réunit de puissants mutants dont Magneto (Michael Fassbender) pour nettoyer l'humanité et régner sur un nouvel ordre. Raven (Jennifer Lawrence) et Professeur X (James McAvoy) vont joindre leurs forces pour affronter leur plus dangereux ennemi et sauver l'humanité d'une destruction totale.
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Commentaires
Effets spéciaux très bien et bonnes scènes d'actions. Par contre l'histoire est une inversion de la révélation de la Bible. Dieu est Satan et les anges déchus sont les gentils. Plein de symbolisme maçonnique.
Grosse déception. A force d'en vouloir faire toujours plus on se retrouve avec un résultat de plus en plus creux.
Pensée du jour : XX, XY, Z
Le premier mutant, père de tous les autres, régnait tel un dieu sur l’Egypte ancienne. Trahi et enterré vivant, il se réveille quelques millénaires plus tard, dans les années 80. Vengeur et plus puissant que jamais, il amène avec lui… l’Apocalypse.
Dernier livre du Nouveau Testament, l’Apocalypse est celui de la révélation. Pas de révolutions néanmoins dans ce dernier chapitre de la deuxième trilogie X-Men – Vous suivez toujours ? –, qui brasse allègrement polythéisme, Auschwitz, Guerre froide et désarmement nucléaire. Cependant, l’esprit malin de Bryan Singer évite le chaos et lui permet de boucler la boucle de son histoire avec honneur. En introduisant les jeunes et futurs Cyclope, Tornade et surtout Phoenix, il crée le lien avec les débuts de la série. Même Wolverine a le droit à sa séquence de gloire afin d’annoncer ses nouvelles aventures à venir. Ironiquement, le réalisateur profite d’effacer l’épisode oubliable – L’Affrontement final – réalisé par un autre que lui : « Le numéro trois est toujours le moins réussi » lance Jean Grey en sortant du Retour du Jedi – Je vous sens complétement perdus. Alors quoi de plus que leurs cousins Avengers et leurs concurrents de DC – Les geeks comprendront – ? L’opposition entre l’humain et le divin ne les distingue guère, mais alors que ceux-ci misent sur la division pour susciter l’attention des fans, les mutants, fidèles à ce qu’ils symbolisent, rappellent que l’union dans la différence fait la force. Pas neuf, le message conserve pourtant aujourd’hui encore cette portée rassurante. Plus sensible aussi aux chromosomes XX, la franchise laisse la part belle aux belles, préférant au final à un dieu, la possibilité d’une déesse. Peut-être l’ultime illumination d’une saga qui aura marqué le cinéma de genre.
7/10
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