Communiqué de presse
Chien
Jacques Blanchot perd tout: sa femme, son travail, son logement. Il devient peu à peu étranger au monde qui l'entoure, jusqu'à ce que le patron d'une animalerie le recueille.
Votre note
Commentaires
“Plein la gueule”
La femme de Jacques lui annonce qu’elle est allergique à lui. Il quitte alors la maison, perd le chihuahua qu’il vient d’acheter et son travail dans la foulée. Acculé, l’homme trouve un semblant de réconfort dans une animalerie.
La vie serait-elle plus belle dans la peau d’un chien ? Ne plus penser, obéir simplement, échanger quelques léchouilles contre de vraies caresses. Une échappatoire à cette société plus dure que de la pierre. Une fuite bien moins absurde qu’il n’y paraît.
Bretelles d’autoroute et centrale nucléaire pour seul horizon, zones industrielles et commerciales désertées, que la banlieue décrite par Benchetrit inspire la déprime. Mais son regard sur le monde reste acéré. Avec ses yeux tristes de basset battu, Vincent Macaigne incarne idéalement cet être soumis qui brade son humanité pour quelques instants d’attention. Longtemps incapable de montrer les crocs et mordre l’injustice de sa situation, il suscite de l’empathie et le malaise. Faussement rassurante, plus belle est la fin qui se « métamorphose » en fable poétique.
6.5/10… Voir plus
Dernière modification il y a 6 ans
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement