Downsizing Etats-Unis 2017 – 135min.

Critique du film

Downsizing

Alexandre Janowiak
Critique du film: Alexandre Janowiak

Pour lutter contre la surpopulation, des scientifiques mettent au point un processus permettant de réduire les humains à une taille d’environ 12 cm : le "downsizing".

Après une très bonne première semaine dans les salles de cinéma, Downsizing est sans aucun doute la première grande déception de l'année. Réalisé par Alexander Payne (Sideways, L'Arriviste), Downsizing avait de nombreux atouts dans son escarcelle pour devenir une petite perle. Son scénario, où l'homme trouve le moyen de se rétrécir pour diminuer sa consommation, couvrir ses besoins alimentaires et réduire son impact sur l'environnement, proposait une belle et grande originalité et annonçait un propos fort et essentiel sur l'écologie à notre époque. Dans son premier quart voire tiers, le film réussit totalement son challenge grâce aux nombreuses découvertes, l'exploration de ce monde, une démarche scientifique bien développée...

Malheureusement, suite à un rebondissement inattendu, le long-métrage va rapidement perdre tout propos politique, écologique ou économique. L'histoire, concentrée autour du personnage de Matt Damon, va rapidement se transformer en romance banale à rallonge et profondément ennuyeuse. Durant son final, le long-métrage balancera tout de même quelques bonnes idées sur des questionnements existentiels comme la place de l'homme dans le monde, la trace qu'il laissera dans l'histoire voire un parallèle biblique intrigant dans le dernier acte. Pas assez cependant pour contrebalancer le romantisme niais devenu le centre du film.

20.02.2024

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 6 ans

“Chérie, j’ai rétréci mes gosses”

Surpopulation, pollution, insécurité alimentaire, crise financière… N’en jetez plus ! La terre se destine à l’implosion. Mais une solution existe : réduire chaque humain volontaire à une dizaine de centimètres afin de limiter leurs besoins et empreinte écologique. L’ordinaire Paul Safranek et son épouse Audrey se disent prêts à franchir le pas.

Sauver le monde en ne limitant pas le nombre, mais la taille de ses habitants ? Si saugrenue qu’elle puisse paraître, l’idée plaît. Car à « Lilliput », la villa de luxe vaut le prix d’une niche, une poussière de diamant se transforme en parure étincelante et l’on s’enivre d’une seule goutte de champagne. De quoi séduire la classe moyenne exsangue dans cette réalité où l’on ne prête qu’aux riches. Et si vous êtes dans la misère, c’est l’occasion rêvée de devenir des petits pauvres…

Mélange de comédie utopiste et de drame futuriste, le film s’annonce prometteur par le champ de ses possibles. Sans rythme, il s’enlise dans la langueur. Fable hippie, morale religieuse, constat alarmant, rien ne convainc vraiment et le désintérêt souffle. « It’s a small world after all… »

5.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 6 ans


ihriogrande

il y a 6 ans

Je suis d'accord avec Eric 2017 dans le fait que l'idée est très intéressante, innovatrice, mais cette idée, le fait de réduire les humains à une petite taille pour sauver la planète des ravages de la pollution galopante est seulement une introduction à des problèmes plus cruciaux de société, dans ce film l'auteur touche à plusieurs problématiques, le divorce, la dépression, le système, les immigrés clandestins, l'amour, la solidarité et l'actuation des artistes non seulement de Matt Damon est géniale, surtout des artistes secondaires (Christopher Waltz et Hong Chau) parce qu'ils arrivent à transmettre toutes les émotions que l'auteur veut transmettre au plublic. Je suis allé voir ce film avec ma famille, moi et ma famille avons beaucoup apprécié, ce n'est pas un film avec violence ni sexe, mais avec des sujets d'actualité.Voir plus


Eric2017

il y a 6 ans

Idée très intéressante voir géniale mais le scénariste a passé complètement à côté ! Ce film, pourtant avec deux acteurs merveilleux Matt Damon et Christopher Waltz, est totalement ENNUYEUX! Par moment c'est même nul! En plus il se termine comme il a commencé.... JE n'ai pas aimé, vous vous en doutez. (CSM 13.01.18)Voir plus


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