Dans un avenir proche, les récoltes permettant de nourrir les populations de villes ultra-protégées dépendent de semences OGM produites par des conglomérats privés. Mais ces graines ont un dramatique problème de reproduction. Pour tenter de le résoudre le professeur Erol Erin veut retrouver le généticien Cemil Akman, mais il doit quitter la ville protectrice pour les Terres Mortes.

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Semih Kaplanoglu n'était pas revenu au cinéma depuis 2010 et son puissant drame poétique et naturaliste Miel, qui lui avait valu l'Ours d'Or au Festival de Berlin. Huit ans après, le cinéaste turc est de retour sur le grand écran avec son drame de science-fiction : La Particule humaine. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le réalisateur n'a pas perdu ses thèmes de prédilections après ses quelques années d'errances. Bien au contraire, au cœur de son nouveau long-métrage, on retrouve son amour pour la nature et la poésie.

Mené par le français Jean-Marc Barr dans le rôle principal, La Particule humaine est une fable dystopique questionnant notre rapport à la technologie et aux pouvoirs des grandes corporations tout en développant une réflexion avancée sur l'écologie, la conscience humaine des phénomènes climatiques et l'extinction de l'humanité. Sublimé par une photographie en noir et blanc et une réalisation apaisante, calme et soignée, La Particule humaine est un travail d'orfèvre sur bien des aspects. Il est cependant regrettable que cette quête existentielle presque mystique subisse presque constamment son absence de rythme. Si les longs plans fixes ou travellings arrières apaisent, ils contrarient l'urgence de la situation présentée.