Les hommes du feu France 2017 – 90min.

Critique du film

Les hommes du feu

Critique du film: Geoffrey Crété

Philippe, 45 ans, dirige une caserne dans le Sud de la France. Divorcé, père d’une adolescente, il est passionné par son métier. Alors que l’été brûlant est accompagné des habituels grands incendies dans la garrigue, Bénédicte arrive dans l’équipe. Adjudant-chef, déterminée, elle tente de trouver sa place parmi un groupe très masculin, avec lequel elle affrontera de nombreuses épreuves.

Ma petite entreprise, La Très Très Grande Entreprise, Jamais de la vie, Mains armées : Pierre Jolivet a l’œil pour filmer la réalité, dans sa complexité sociale et avec un soin tout particulier apporté au réalisme de ses univers. Les Hommes du feu est ainsi une plongée passionnante dans la réalité d’un métier finalement peu connu, des coulisses de la caserne aux problématiques du terrain, entre rires et larmes. C’est aussi grâce au formidable Roshdy Zem, d’une solidité et d’un charisme irrésistible, et Emilie Dequenne (bien mieux dirigée que dans le récent Chez nous), que Les Hommes du feu fonctionne. Parce qu’il prend soin d’aborder discrètement de nombreux sujets, et qu’il maintient une simplicité et même une certaine finesse, le film est particulièrement prenant et touchant.

10.04.2024

4

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 7 ans

“C’est beau… de loin”

Bénédicte est engagée en tant qu’adjudant-chef au sein d’une caserne dans le Sud de la France. Un quotidien professionnel et personnel toujours en alerte, rythmé par les incendies et les urgences.

Dans une première séquence cocasse et symbolique, une partie de l’équipe se jette sur deux petits escrocs se faisant passer pour eux. Elle finit par les laisser repartir en chaussettes et en caleçon. « C’est nous les vrais ! » confirment-ils haut et fort à un témoin quelque peu sceptique. L’approche du métier par Pierre Jolivet se veut donc réaliste et documentée. Etre pompier aujourd’hui a tout du sacerdoce et du sacrifice. Ces hommes et ces femmes sont contraints de savoir maîtriser le feu, les accidents, les suicides, les accouchements, la haine de l’uniforme, le machisme ambiant pour elles, les horaires irréguliers, tout en maintenant le plus souvent une vie de famille. L’hommage du cinéaste et de ses acteurs à ces héros très humains paraît sincère. Dommage qu’une trop grande succession de scènes touchant à l’artifice – la lettre de démission après deux jours, la leçon donnée au jeune pyromane en manque de (re)pères, la colère publique d’une épouse trompée… – l’éloigne de la flamboyance.

6/10Voir plus

Dernière modification il y a 7 ans


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