A 17 ans, Katie Price risque de mourir si elle est mise en contact avec la lumière du jour. Une nuit, elle rencontre par hasard son voisin Charlie qu’elle observait depuis longtemps depuis sa fenêtre. Ce dernier tombe sous son charme et désire la revoir…

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Au cinéma, l’amour entravé par la maladie a fait couler beaucoup de larmes. De «Love Story» (1970) à «The Fault in Our Stars» (2014), en passant par «A Walk to Remember» (2002), de nombreuses productions américaines portent la fragilité du jeune âge, ainsi que la précieuse spontanéité qui en découle. Elles mettent aussi en lumière de jeunes et beaux personnages, porteurs de rêves et d’espoir. Si certains films traitant de l’amour contrarié se révèlent être de véritables perles, d’autres nous laissent sur notre faim. C’est le cas de « Midnight Sun », qui dès les premières images présente un désagréable sentiment de déjà vu...

Une chambre d’ado, dans un quartier résidentiel typique de la classe aisée américaine, avec un père protecteur qui n’échappe pas aux clichés. Un univers édulcoré dans lequel Katie (Bella Thorne) évolue, consciente qu’un seul rayon du soleil pourrait lui être fatal. Néanmoins, alors que la rencontre avec Charlie (Patrick Schwarzenegger) vient tout chambouler dans la vie de Katie, un autre événement inattendu change radicalement son quotidien. Ce retournement de situation permet au film de prendre un nouveau souffle, qui l’éloigne progressivement de la comédie pour ados tant de fois ressassée. Laissant le temps au spectateur d’apprécier l’urgence de vivre de l’adolescente et l’incroyable générosité du beau Charlie. Le temps s’étale et les sentiments gagnent alors en authenticité...