Tripp ne rêve que d’une chose : quitter sa petite ville ennuyeuse, où il vit avec sa mère célibataire, pour vivre sa vie. Dans la décharge où il travaille, il récupère des pièces détachées pour construire un monster truck, ces véhicules énormes montées sur des roues géantes. Non loin de là, la compagnie pétrolière Terravex décide de creuser pour ses intérêts, sans se soucier d’un vaste écosystème intouché depuis des millénaires. Les travaux libèrent ainsi trois monstres à tentacules, qui vont aider Tripp à vivre de folles aventures…

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Monster Cars devait sortir en mai 2015. Depuis, sa sortie a été décalée plusieurs fois, et cette superproduction à 125 millions a été désignée comme un flop en puissance. Réalisateur habitué aux films d’animation, avec notamment le premier épisode de L’Age de glace, Chris Wedge passe ainsi au film « live » avec ce Transformers naïf et cartoonesque, qui aurait certainement mieux marché en dessin animé. Difficile de se laisser emporter par cette histoire classique d’amitié entre un humain et un alien, à cause d’effets spéciaux très laids et de personnages moyennement touchants (Lucas Till n'aide pas). Au lieu d’amuser et attendrir, Monster Cars se regarde donc d’un œil vaguement curieux, surtout si l’on considère le prix exorbitant de la chose. Et ce n'est pas le curieux message écolo (le pétrole, c'est mal, mais les grosses voitures, c'est cool) qui arrange l'affaire.