Un navet nullissime dans le pur style américain hollywoodien classique. Du divertissement abrutissant, irréaliste et bête. Juste bon a faire de l'argent pour les producteur et jeter le sien par la fenêtre pour le spectateur. Un film lisse, malgré une bonne idée de scénario hélas mal traitée, assez peu réaliste sur le plan psychiatrique. Si on veut parler du thème de la maladie psychique, comme on regrette un chef d'oeuvre comme MON ROI avec Vincent Cassel, ou la magie de la nuance est à l'oeuvre.… Voir plus

Très bonne mise en scène. On découvre progressivement ce personnage aux multiples personnalités, tout en s’interrogeant sur la raison de l'enlèvement des jeunes filles. Nous interrogations laissent place à des assertions, pour en venir finalement a des confirmations. C'est un film très psychologique qui ne cesse de nous surprendre, et qui ne commet pas l'erreur de tomber dans l'absurde ou l'invraisemblable.… Voir plus

Panic Room
Casey et deux autres camarades sont kidnappées par Kevin, un schizophrène aux multiples facettes et caractères. Enfermées dans une chambre forte, elles font connaissance avec les multiples hôtes réunis dans le cerveau de Kevin. Comment lui échapper sachant que certains personnalités sont imprévisibles, soit douces ou plus violentes. Les heures sont comptées.
Le retour aux heures de gloire de Shyamalan semblait annoncé avec ce nouveau thriller à suspense et une situation initiale apparemment proche de Room et the Cell. La promesse est parfaitement tenue durant la première heure et quart remplie d'interrogations sur les personnes entourant Kevin, notamment une psychiatre ayant percé sa pathologie, ainsi que la relation entre Casey et son oncle, et l'on est intrigué de savoir comment tout cela va finir.
Et force est de constater que les trente dernières minutes ne provoquent pas l'effet choc recherché. La faute à une trop grosse ressemblance avec deux précédents opus du réalisateur et si l'on a pas vu l'un d'eux, la séquence post-générique peut sembler incompréhensible.
Reste une excellente interprétation de James Mc Avoy et du trio féminin kidnappé ainsi qu'une BO assez saisissante.
Se laisse donc voir pour cette tension sans effets gores...… Voir plus

“Mastermind ”

Claire n’avait pas l’intention d’inviter Casey à son anniversaire, cette fille atypique de l’école. Une erreur de son père qui, par gentillesse, décide de la ramener après la fête avec Marcia, une amie. Mais c’est un inconnu qui prend sa place dans la voiture, drogue et enlève les trois adolescentes. Elles se réveillent dans une même chambre sans fenêtre et comprennent avec effroi que l’homme qui les séquestre possède de multiples personnalités.

Night Shyamalan est de retour aux affaires, après un long passage à vide et une Visit de courtoisie, il y a deux ans. Toujours aussi talentueux pour poser une situation inquiétante, il construit un thriller plus tendu qu’horrifique à partir des points du vue du criminel, de la psychiatre qui tente de le soigner et de la victime. On s’efforce alors de dénouer l’esprit alambiqué de Mister Twist, deux doigts coupe fin, au point d’oublier de frémir. Le film intéresse quand il interroge sur la potentielle supériorité de ceux que l’on qualifie pour se rassurer peut-être de malades mentaux ou sur la résistance inespérée des enfants molestés. Mais ce huis-clos oppressant nous laisse quelque peu sur notre faim en prenant la clé d’un conte fantastique confrontant méchant loup et chaperon noir. Demeure dans le rôle de l’ogre, l’impressionnant James McAvoy, capable de passer pour un maniaque de l’hygiène, une femme psychorigide, un couturier homosexuel ou un enfant de 9 ans, rien qu’en fronçant les sourcils ou en montrant les crocs.

7/10… Voir plus

Le sujet des personnalités multiples m'a propulsé aux cours de psycho d'il y a 20 ans. Un prof avait évoqué une anecdote concernant un confrère à Charcot, dénommé Morton Prince : il avait étudié, sous hypnose, une patiente qu'il a présentée sous le nom de Sally Beauchamp. Femme contradictoire, chaotique, nymphomane et prude, autoritaire et soumise, colérique et effacée. Elle était régie par une vingtaine d'entités/personnalités, certaines se connaissaient, d'autres pas, certaines étaient alliées, d'autres ennemies. Certaines observaient, tapies dans l'ombre, d'autres agissaient.

L'évocation, dans Split, d'un combat pour être dans la lumière était pertinent.

Hélas, le film survole le sujet, et déçoit (attention SPOILERS).

--> On nous dit que le personnage possède 23 personnalités (allez, 24), mais le réalisateur n'en développe que 2, et survole 2 autres. Du coup, le sujet initial perd de sa force.
--> On se retrouve finalement avec un huis-clos assez banal, sans ingéniosité, sans surprise, et sans tension (on regrette l'originalité et l'ambiguïté de 10 Cloverfield Lane, par exemple).
--> Le fait d'avoir des personnalités multiples permet de modifier son corps, grimper aux murs à mains nues, courir au plafond, et encaisser sans broncher deux balles de fusil à pompe à bout portant ?!?!?!?. Là, on sombre dans le grotesque, et le mélange des genres. Surtout qu'après, on nous fait une comparaison avec les animaux du zoo. Oui, bien sûr... on se fout de qui ?!

On ne peut pas reprocher grand chose à James McAvoy, prestation correcte, par contre, Night Shyamalan a de la peine, visiblement, à créer une atmosphère de tension et à donner une densité à ses personnages. Split aurait été louable en téléfilm. Mais le diffuser sur grand écran et demander aux spectateurs de payer une place pour cela, c'est un peu limite.… Voir plus